Infrastructures : les institutions africaines appuient le Fonds Afrique50 pour soutenir le financement du secteur

Lundi 22 Juillet 2013 - 15:17

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le fonds est considéré dans le continent comme le principal véhicule financier de l’Afrique pour mobiliser des ressources à grande échelle et attirer des financements privés internationaux en vue de résorber le déficit de l’Afrique en infrastructures

Dans une déclaration commune rendue publique le 19 juillet, les institutions africaines ont manifesté leur soutien au fonds. La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, Carlos Lopes, le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, les communautés économiques régionales, les institutions régionales de financement du développement et l’Agence de planification et de coordination du NEPAD, ont décidé de renforcer leur « coopération dans la quête de nouveaux instruments innovants pour augmenter de manière significative les investissements dans l’infrastructure régionale et continentale en appui à la transformation de l’Afrique ».

Les responsables des institutions ont de ce fait, « accueilli le Fonds Afrique50 comme un nouveau véhicule, crédible et innovant, pour le financement de l’infrastructure en Afrique ». Ils ont salué l’initiative de la BAD, considérée comme « un véhicule primordial pour que la vision et les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Afrique, en termes de projets d’infrastructures régionales structurantes, soient réalisés ».

D’après la BAD, le Fonds Afrique50 sera innovant dans sa conception et dans sa structure. Il favorisera la levée de financements pour l’infrastructure à partir de sources aussi diverses que les réserves des Banques centrales, les fonds de pension africains, les fonds souverains africains, la diaspora, les grosses fortunes africaines, etc. Ce fonds dont le principe avait été entériné par les ministres des Finances lors des Assemblées annuelles de la BAD en mai 2013 à Marrakech, est une initiative qui œuvrera en partenariat avec les institutions régionales pour financer des projets transformationnels. Flexible, efficace et commercial, il mettra un accent particulier sur la nécessité d’acheminer les fonds mobilisés par ces différents instruments dans des projets susceptibles d’assurer un retour sur investissement raisonnable aux investisseurs. Son action portera sur l’infrastructure transcontinentale dont les projets prioritaires du Programme pour le développement de l’infrastructure en Afrique.

Le président de la BAD a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner les efforts des pays africains en matière de financement de projets d’infrastructures. « La Banque africaine de développement, du fait de son expérience et de son mandat, jouera un rôle de leader, mais il s’agit d’un instrument collectif », a-t-il conclu.

 

 

 

 

 

Nestor N'Gampoula