Infrastructures sportives: Jean Claude Mopita plaide pour la transformation des gymnases en centres de préparation

Mardi 12 Décembre 2017 - 14:30

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Le président de la Fédération congolaise de Volleyball (Fécovo) a profité de l’échange avec Hugues Ngouélondélé pour émettre son souhait de transformer les infrastructures construites à la faveur des Jeux africains en centres de  préparation des athlètes du Congo, de l’Afrique et du monde.

« La transformation de nos infrastructures en centres des formations sinon en centres pour la préparation des athlètes du Congo, de l’Afrique pourquoi pas du monde. Il y a beaucoup de pays qui nous demandent comment faut il faire pour venir se préparer au Congo ? Il faut mettre en place une structure qui va gérer ou qui va vendre l’image de nos infrastructures pour préparer les kits de préparation », a  suggéré le président de la Fécovo au ministre des Sports et de l’éducation physique. Selon lui,  le Congo aura beaucoup à gagner car les stades peuvent  recevoir les délégations et le comité de gestion qui sera mis en place créera toutes les conditions  de transport, d’hébergement et de santé. « Tout cela a un coût. On fait connaître cela aux différents pays qui veulent venir se préparer ici. Cela se fait dans les autres pays », a-t-il précisé.

Jean Claude Mopita a aussi  suggéré que les gymnases soient équipés des outils informatiques notamment l’Internet et des kits de secours d’urgence. Sur les secours de santé, il a souhaité que le ministère  des Sports obtienne des contrats ou demande de l’aide auprès des organismes comme l’OMS ou le ministère de Santé. Aussi a-t-il  proposé à la  tutelle de  réactiver tous les mécanismes de financement des activités du sport à travers une subvention des sociétés «  parce qu’il existe des mécanismes qui permettent aux sociétés de verser quelque chose pour pouvoir faire vivre la culture et le sport car, par ce temps de crise, il est difficile de trouver tous les moyens. »

 Pour lui, les fédérations doivent être soutenues sans discrimination en vue de leur permettre de bien représenter le pays. Jean Claude Mopita a, par ailleurs,  assuré  que la Fécovo qui veut d’abord confirmer sur le plan national, insistera sur la formation dans toutes les catégories. « Nous avons des centres de formation à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie, à Owando. Les jeunes qui sont encadrés dans ces centres vont assurer la relève de demain »

La Fécovo, a commenté son président, compte quatorze joueurs professionnels mais, pour les difficultés financières, la fédération ne peut pas les mettre à contribution.  Il  a demandé l’aide  de l’Etat dans le paiement des primes des joueurs professionnels et des nationaux. «  Nous voulons amener très loin le volleyball. Nous avons des professionnels et  nous ne pouvons pas les mettre à contribution. Pour les déplacer, il faut les titres de transport et avoir des primes pour eux. Généralement, lorsqu’on met en place les budgets pour une telle compétition, on doit tenir compte de ces aspects.  Ces jeunes doivent bien nourrir leur famille. Pour qu’ils puissent accepter, il faut que tous ces aspects soient pris en compte »

Les luttes traditionnelles donnent la priorité à la formation

 Godefroy Mathurin  Kimbembé , le président de la Fédération congolaise de luttes traditionnelles et grappling a promis faire de la formation l’une de ses priorités. Cette formation se fera par le biais de l’organisation des stages de formation des entraîneurs, des juges arbitres et dirigeants sans laquelle la Fécoluttrag ne pourrait fonctionner. Il a plaidé pour l’acquisition d’un cadre idéal pour les entraînements des athlètes et l’acquisition des équipements  qui sont considérés, selon lui,  comme les éléments majeurs pouvant booster la fédération. La Fécoluttarg procédéra sous peu à la mise en place de la ligue de Pointe-Noire. Cette opération se poursuivra  dans le Niari, Sangha et la Likouala.  Godefroy Kimbembé a, par ailleurs, demandé au ministère  de soutenir sa fédération afin qu'elle participe aux compétitions internationales. D’après lui,  l’argent pour la participation aux Jeux de la Francophonie de Nice aurait été détourné.  « On va essayer de se battre en faisant en sorte que quand le drapeau congolais flotte à l’étranger que les athlètes soient présents et nous allons vous aider », a promis le ministre des Sports et de l’éducation physique.

Sports de travail : trois événements phares à l’horizon 2018

Robert Jean Raphael Massamba-Débat a décliné au ministre trois activités phares  de l’année 2018. Au mois de mai, la Fédération congolaise de sport de travail(FCST) va abriter à Brazzaville, le lancement de Osta city work, une activité continentale. Dans la même période, elle abritera aussi la réunion extraordinaire du conseil exécutif de l'Organisation africaine du sport travailliste et amateur (l'Osta).  La FCST prépare aussi ses athlètes pour les premiers Jeux africains des travailleurs prévus à Dakar. « C’est un challenge pour notre pays qui doit participer massivement à ces jeux »  .    

Rugby à la recherche d’un terrain

  La Fédération congolaise de rugby n’a pas abordé la participation des compétitions internationales lorsque ses dirigeants ont rencontré le ministre des Sports. Ils ont mis l’accent sur la formation, gage de la réussite, a indiqué Paulin Mandoumou, son président. La première qui leur été accordée par le Rugby Afrique se tiendra au mois de mars prochain.    « Nous allons mettre l’accent sur la formation des jeunes. Le rugby est mal connu chez nous. Il faut l’apporter au consommateur, le public sportif congolais. Il faut le vulgariser dans nos départements », a expliqué Paulin Mandoumou.

  Il a révélé l’intention de la fédération à implanter le rugby dans les écoles publiques et privées malheureusement la fédération bute sur la formation des formateurs. Autre difficulté, c’est le manque de terrain approprié pour le rugby. Une ligue à Pointe-Noire, à Brazzaville et à Oyo en cours d’installation. Le ministre leur a demandé de trouver des terrains. « Commencez d’abord par trouver des terrains. Si vous les trouvez , nous sommes prêts à vous aider à faire en sorte que le rugby devienne un sport connu », a suggéré Hugues Ngouélondélé.

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

Jean Claude Mopita proposant la transformation des installations en centre de préparation/adiac Hugues Ngouélondélé échangeant avec les dirigeants des fédérations/Adiac Le ministre des Sports suivant la projection des activités du sport de travail/Adiac

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