Initiation : des lycéens et étudiants congolais simulent l’ONU

Au cours de la séance de simulation, les participants qui représentaient huit pays (Afrique du sud, Angola, Brésil, Chine, Congo, Etats-Unis, France, Rwanda), ont tour à tour défilé à la tribune pour mettre en œuvre leur talent oratoire ainsi que leur capacité à négocier.

Chacun des conférenciers a représenté l’un des pays cités ci-dessus, l’invitant ainsi à se familiariser avec la position politique de l’Etat face au problème traité, à savoir, « les progrès réalisés, les difficultés rencontrées ainsi que des programmes à mettre en œuvre en matière d’éducation pour tous ».

Chaque orateur se devait de défendre au mieux les intérêts du pays qu’il représentait, menant ainsi à des débats entre plusieurs représentants. C’est à ce moment-là qu’il faut se montrer convaincant, afin de montrer que vos idées sont les meilleures pour résoudre le problème à l’agenda.

En effet, les apprenants ont simulé le rôle des diplômes de l’ONU, en défendant la position des pays sur l’Objectif du millénaire pour le développement (OMD2) à savoir, « assurer l’éducation pour tous. » 

Comme au siège de l’ONU à New York, les participants ont, par la suite adopté à l’unanimité deux résolutions visant à prioriser l’éducation des jeunes et à valoriser le métier d’enseignant.

« Ce genre d’exercice pratique de diplomatie internationale s’organise presque chaque année dans plusieurs pays membres de l’Organisation des Nations unies(ONU). Au Congo, c’est pour la première fois qu’il se tienne. Il s’agit là de relever un grand défi. Cette activité vise à les initier à la citoyenneté mondiale. Les résolutions des Nations unies ont un impacte sur les populations planétaires, donc, celles-ci doivent connaître ces mécanismes », a expliqué le chargé de bureau au Centre d’informations des Nations unies au Congo (Unic), Prosper Mihindou Ngoma.

La clôture de cette activité a été marquée par la remise des certificats aux participants. Le centre d’information des Nations unies a promis d’organiser deux sessions de simulation l’an prochain.