Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
InnovationJeudi 18 Avril 2019 - 20:54 Lors du dernier salon international des technologies et de l’innovation, Osiane, que Brazzaville vient d’abriter, le mot le plus prononcé a été « innovation ». Non pas parce qu’il fait allégeance à la description du salon lui-même qui se veut un haut lieu d’ouvrage dans le domaine du numérique, mais parce que et c’est désormais clair que l’Afrique devient de plus en plus un acteur-clé dans l’acquisition, la production et l’application des connaissances aux défis du développement. Ce n’est donc pas un hasard si le mot innovation a servi de voûte aux réflexions qui y ont jailli sur la manière dont la sous-région d’Afrique centrale doit tracer son développement, en faisant de l'innovation technologique le moteur de la transformation et de la diversification des économies. Si le salon Osiane a bien démontré que l’avenir de l’Afrique est dans les technologies innovantes, ce qui s’illustre déjà dans plusieurs pays à l’instar du Rwanda qui a réussi à hisser son PIB grâce au numérique, les résultats des investissements dans ce domaine sont déterminants. Toutefois, les experts sont unanimes à dire que plusieurs conditions sont nécessaires pour faire de la sous-région une terre d’innovations : investir massivement dans les infrastructures, instaurer une réglementation favorable à de nouveaux modèles économiques et, bien entendu, mettre l’accent sur la recherche et le développement, ainsi que sur l’éducation. Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |