Insécurité : le phénomène "bébés noirs" continue de créer la psychose

Lundi 18 Mars 2019 - 19:56

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Deux semaines ne passent pas sans que les habitants de la ville océane ne se plaignent du banditisme  juvenile qui y a élu domicile.

Les derniers cas en date se sont produits au quartier Culotte à Tié-Tié, à Mvou-Mvou et à Siafoumou à Mongo-Mpoukou où les "bébés noirs" ont donné la mort à trois personnes en plein jour. De plus en plus, la non-assistance à personne en danger prend aussi de l’ampleur car la population craint aussi d'être agressée, d'où cette apathie. Ces "bébés noirs", a témoigné une maman rencontrée vers le marché Mayaka, ont changé la façon d’agir. « Ils se promènent à six ou plus. Les deux premiers peuvent se séparer d’une distance de 50 à 60 m des autres pour éviter d'être repérés. Il suffit que les deux premiers réussissent à vous faire parler. C'est à cet instant que les autres arrivent brusquement. Ils vous créent une situation pour chercher à vous faire du mal ou à ravir ce que vous avez », a-t-elle expliqué, interpellant la police pour qu’elle accentue fouilles auprès de tous les jeunes suspects.

Un autre Ponténégrin vivant au quartier OCH, dans le troisième arrondissement, pense que si les mesures très musclées ne sont pas prises, ces jeunes sèmeront la terreur sur les différentes routes nationales du pays. « L’ampleur de ce phénomène inquiète plus d’un habitant de Pointe-Noire. Prenez le cas du tronçon routier Pointe-Noire-Dolisie où les voyageurs circulent librement. Alors le jour où ces  "bébés noirs" sortiront de la ville pour occuper certains abords de cette route aux heures tardives, on risque d’assister au phénomène de coupeurs de route, puisqu’ils ont les moyens pour immobiliser des véhicules la nuit et même le jour. Dans d’autres pays, ce phénomène a commencé dans les villes et  a fini par atteindre les routes nationales », a-t-il indiqué.

La population de Pointe-Noire ne cesse de condamner le mutisme des défenseurs des droits de l’homme qui n’ont jamais pris publiquement la parole pour dénoncer ce phénomène. Notons que ces jeunes trompent les gens par leur attitude docile apparente.

Faustin Akono

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