Insertion sociale : des mères vulnérables formées pour leur autonomisation

Lundi 11 Décembre 2017 - 17:15

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L’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd Haskell, a remis le 11 décembre des attestations de reconnaissance aux mères vulnérables à l'issue d'une formation dans le cadre du projet d’accompagnement vers l’autonomisation socio-économique mis en œuvre par l’ONG Action solidarités internationales (ASI), financé par la représentation diplomatique américaine.

Au total, vingt mères vulnérables ont été identifiées par le Haut-commissariat pour les réfugiés dont deux n’ont pas pu achever la formation pour les raisons de santé. Quinze d'entre elles sont des réfugiées d’origine rwandaise, centrafricaine et congolaise de la RDC, alors que cinq sont originaires du Congo-Brazzaville.

La formation a duré six mois. Ces mères ont appris la couture, la pâtisserie, la restauration et l’éducation financière pour promouvoir le développement des activités génératrices de revenu.   

La coordonnatrice de l’ASI, Marie Melki, a présenté sa structure et les différentes actions réalisées lors du projet d’accompagnement vers l’autonomisation socio-économique des mères vulnérables.   Elle a expliqué que cette ONG a réalisé des enquêtes, des entretiens avec les mères vulnérables et organisé des focus de groupe, des séances d’alphabétisation et d’écoute ainsi que des activités génératrices de revenu. Les apprenantes ont bénéficié à cette occasion des kits qui permettront leur insertion socio-économique.  

 L’ambassadeur Todd Haskell a signifié que le projet était financé à hauteur de 25 000 dollars américains. Les certificats remis aux bénéficiaires s’inscrivent dans le cadre du Fonds Julia Taft, un fonds du bureau de la population des réfugiés et des migrations du département d’Etat américain. Ce fonds est une subvention allouée à des projets de développement durable proposés et mis en œuvre par des ONG locales. Le but étant d’améliorer les conditions des réfugiés à travers le monde.   

Les bénéficiaires ont salué l’initiative prise en leur faveur. Marie Matondo, mère de huit enfants, n’a pas caché sa satisfaction. « L’aide apportée à notre faveur est très importante. Aujourd’hui, je vends de la friperie et cela me permet de subvenir à mes besoins », a-t-elle dit.

Belvia Naomie Phénecia Namsené, refugiée centrafricaine, a exprimé leur reconnaissance au HCR, à l'ambassade des Etats-Unis et à l'ONG ASI.    

Lydie Gisèle Oko

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