Interview. Augustin Bikale : « La clôture du festival a été extraordinaire »

Mardi 31 Mai 2016 - 20:04

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Le chargé de programme culture de l’Unesco était assis aux premières loges bien en face du podium les deux soirs qu’ont duré le Festival international de percussions, soit les 28 et 29 mai à l’Académie des beaux-arts. Dans cet entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville dans la fièvre de la clôture de la 4e édition, il affirme avoir passé un bon moment qu’il n’est pas près d’oublier.

Augustin Bikale, chargé de culture UnescoLes Dépêches de Brazzaville : Comment avez-vous vécu la quatrième édition du Festival Mbonda Elela ? Quel souvenir reste en vous?

Augustin Bikale : J’en garde un souvenir très particulier. D’abord, il y a l’expression de cette diversité culturelle que l’on a découverte à travers les prestations et même la posture des différents groupes, qu’ils soient de la RDC ou des pays hôtes, partenaires et amis, le Congo-Brazzaville et l’Espagne. Et même l’interprétation des Tambours du Burundi offerte par Nsango Mbonda a été admirable. Donc, c’est un festival qui exprime vraiment la dimension multiraciale, multiculturelle de cet art qu’est la percussion. Aujourd’hui, je retiens que la RDC est très grande sur le plan culturel et que ce festival que nous venons de suivre durant plusieurs jours, parce qu’il y a eu des formations avant les prestations, est voué à devenir grand et à gagner plus de notoriété au niveau international.

LDB : Le festival peut-il espérer assurément compter sur l’appui de l’Unesco ?

AB  : L’Unesco ne peut que l’appuyer. C’est d’ailleurs pour cela qu’à cette quatrième édition, l’Unesco s’est présentée comme partenaire inconditionnel de cet événement pour autant qu’il promeut la culture. Pas seulement celle de la RDC mais les expressions culturelles et, surtout, les industries culturelles, d’autant plus encore que ce festival avait pour thématique l’intégration des instruments traditionnels dans la musique moderne. Nous avons vu comment feu Papa Wemba a introduit dans sa musique deux instruments majeurs, à savoir le lokombe et le lokole et que ces instruments méritent d’être raffinés pour un usage plus courant car ils s’adaptent bien à la musique moderne congolaise. Ils conviennent bien pour les deux registres traditionnel et moderne.  

LDB : Des deux soirées, quel est le spectacle qui vous a le plus enchanté ?

AB  : La clôture du festival a été extraordinaire. C’est mon coup de cœur de Mbonda Elela 4.

Propos recueillis par

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : Augustin Bikale, chargé de culture Unesco

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