Investissements américains : le stock chute de 22,6% en Afrique subsaharienne

Jeudi 5 Juillet 2018 - 14:14

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La réserve des investissements des Etats-Unis dans la sous-région du continent noir a décru de 22,6% entre 2014 et 2016, a rapporté le bureau du représentant américain au commerce.

Selon le document présenté au congrès américain, les investissements américains dans les pays d’Afrique noire sont passés de 37,5 milliards en 2014 à 29 milliards en 2016. Environ 53,7% de ces investissements auraient été investis dans trois pays. En tête, l’île Maurice qui a monopolisé la plus grande partie des investissements américains en Afrique sub-saharienne avec 6,7 milliards de dollars, suivie de l’Afrique du Sud avec 5,1 milliards de dollars et enfin le Nigeria avec 3,8 milliards de dollars.

Les auteurs du rapport ont également indiqué que depuis 2016, l’Agence américaine pour le développement international en Afrique a déjà facilité près de 140 millions de dollars d’investissements en Afrique sub-saharienne. Ceci aurait permis de créer près de cinquante mille emplois dans la région, notamment dans les secteurs de l’agro-alimentaire, de l’industrie légère,  des services financiers et technologiques.

Notons que le pays de l’oncle Sam a également enregistré une croissance de plus de 160% du stock des investissements directs étrangers (IDE) en provenance d’Afrique sub-saharienne (4,2 milliards de dollars en 2016 contre 1,6 milliards de dollars en 2014), le principal pourvoyeur étant l’Afrique du Sud avec un volume de 3,1 milliards de dollars d’IDE réalisés dans le pays.

Pour rappel, entre 2012 et 2017, le pays dirigé par Donald Trump a été le principal pourvoyeur de capitaux étrangers pour de nouveaux projets en Afrique, avec un flux total de vingt-cinq milliards. Il devrait cependant être battu par la Chine dès 2018 selon le FdI Intelligence, la branche du Financial Times qui suit les flux d'IDE dans de nouveaux projets à travers le monde. A la fin avril dernier, les engagements de la chine sur ce segment avaient pris une longueur d'avance sur le continent noir.

Josiane Mambou Loukoula

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