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J - 15

Samedi 30 Juillet 2016 - 19:37

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Dans quinze jours très exactement le Congo fêtera le cinquante-sixième anniversaire de son accession à l'indépendance. Et tout indique que ce 15 août 2016 sera aussi  joyeux, festif, émouvant que ceux qui l'ont précédé. Avec ce "plus", qui n'est certes pas négligeable, que les cérémonies organisées à cette occasion marqueront l'achèvement du programme dit de "municipalisation accélérée" qui avait été conçu pour doter notre pays des grandes infrastructures sans lesquelles il n'aurait jamais pu émerger.

Rappelons, avant d'aller plus loin, que notre pays a réussi, en menant jusqu'à son terme ce vaste plan, à franchir seul, sans l'aide de personne, l'obstacle qui se dressait sur sa route depuis toujours et qui enclavait la plupart de ses départements. Fruit d'une volonté clairement affirmée par la plus haute autorité de l'Etat au sortir des guerres civiles qui marquèrent la fin du siècle précédent la création de routes, d'aéroports, de voies ferrées, d'hôpitaux et de centres de santé, d'écoles, de bâtiments administratifs a créé les conditions d'une transformation en profondeur de notre économie.

Il reste maintenant à démontrer que le peuple congolais a pris dans son ensemble la mesure de l'actif qu'il s'est ainsi constitué. Et cela seule la société civile, c'est-à-dire chacun d'entre nous devra le démontrer dans les mois et les années à venir. D'où l'importance symbolique que revêtira cette année la célébration de la Fête nationale à Madingou, chef-lieu de la Bouenza, puisqu'elle marquera le lancement effectif du programme de "rupture" énoncé par Denis Sassou N'Guesso lors de sa prestation de serment.

Alors que se finalisent les cérémonies qui marqueront ce nouvel anniversaire, il n'est pas trop tôt pour rappeler une fois encore aux citoyens que nous sommes le rôle déterminant que chacun, à sa place, jouera dans l'écriture de ce nouveau chapitre de notre Histoire. Dotés d'une Constitution qui donne une place éminente à la société civile et qui lui assigne donc une responsabilité particulière, nous ne pouvons plus sous-estimer notre responsabilité.

A J-15 de la Fête nationale il n'est pas inutile de le rappeler à ceux qui seraient tentés de l'oublier.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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