Opinion

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Lundi 13 Août 2018 - 11:52

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A quarante-huit heures de la célébration de notre Fête nationale et même si les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont loin d'être réglés, nous pouvons, nous devons envisager l'avenir avec optimisme. D'abord, comme nous nous sommes attachés à le démontrer ici même ces derniers jours, parce que les atouts matériels dont nous disposons toujours sont tels qu'aucun des obstacles élevés sur la route du Congo par la mauvaise conjoncture n'est infranchissable. Ensuite et surtout parce que la génération montante qui suit nos pas est tout à la fois ambitieuse, volontaire, ouverte sur le monde et donc capable de prendre à terme le relais sur la voie de l'émergence si, du moins, nous sommes nous-mêmes capables de la soutenir.

Ce qui est vrai pour l'Afrique dans son ensemble puisqu'elle est le continent le plus jeune et sera demain le plus peuplé de la planète l'est tout autant, voire même plus, pour les pays comme le nôtre qui détiennent d'immenses richesses naturelles encore inexploitées et qui se dotent dans tous les domaines des nouvelles technologies permettant de les mettre en valeur. Si nous sommes capables de former cette jeunesse dans le respect de notre histoire, de nos traditions, de notre culture et si, dans le même temps, nous lui inculquons les valeurs sur lesquelles sont fondées les sociétés démocratiques modernes, nous accélèrerons fortement le processus dont dépend le progrès social.

Le problème que nous devons résoudre est celui du passage de l'idée noble, du discours, d'aucuns diront même du sermon, à l'acte qui seul permettra l'avancée espérée, attendue. Et cela ne peut se faire que par une forte progression de l'enseignement, de la formation sous ses formes les plus diverses dont les failles sont aujourd'hui évidentes faute de moyens adaptés aux réalités du temps présent. Au seuil de la cinquante-neuvième année de notre indépendance, ce que la société congolaise dans son ensemble attend et espère de ses plus hautes autorités est bien la confirmation du fait que l'éducation, entendue dans son sens le plus large, sera inscrite en tête des priorités nationales dans les mois à venir.

Alors en effet le Congo, notre Congo, retrouvera l'allant qui lui permit à plusieurs reprises de résoudre les problèmes apparemment insolubles auxquels il était confronté.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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