Jeux africains : le comité technique spécialisé de l’UA sur la jeunesse, la culture et le sport réuni à Brazzaville

Jeudi 3 Septembre 2015 - 20:06

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le ministre d’Etat, directeur du cabinet du président de la République, Firmin Ayessa, qui a présidé la cérémonie d’ouverture le 3 septembre, au ministère des Affaires étrangères, a indiqué que le comité avait l’impérieux devoir de suggérer des pistes devant conduire progressivement à la satisfaction des attentes légitimes des générations montantes africaines.

La réunion des membres du bureau du Comité technique spécialisé (CTS) sur la jeunesse, culture et sport de Brazzaville a été une occasion pour les participants de faire, entre autres, la présentation sur la mise en œuvre des décisions de la première rencontre de cette institution et d’autoriser la réunion du sous-comité sport. Selon le ministre congolais en charge des questions de la jeunesse, président du CTS sur la jeunesse, culture et sport, l’organisation des Jeux africains de Brazzaville a offert à plusieurs associations continentales de tenir des rencontres sur des thématiques spécifiques à chaque structure. C’est dans ce contexte que le CTS saisi, a-t-il rappelé, cette opportunité pour tenir cette réunion à mi-parcours, la première après la mise en place de son bureau à Addis-Abeba en octobre 2014.

« La réunification des trois secteurs de la jeunesse, de la culture et du sport, imaginée depuis 2000, est une volonté de l’UA dont la matérialisation a abouti à la mise en place en 2014 du comité technique spécialisé jeunesse, culture et sport de l’UA. Il s’agit là en fait d’une corrélation que doit désormais exercer le sport et la culture sur la jeunesse, en tant que cible privilégiée dans la perspective de la réalisation d’une Afrique plus que jamais intégrée et usant notamment de toutes ses valeurs et de la discipline dans le sport », a-t-il indiqué.

La présente réunion des membres du bureau du comité technique spécialisé est, a-t-il déclaré, une possibilité supplémentaire offerte aux participants de s’appesantir sur toutes parties des problématiques qui les préoccupent dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations issues des discussions de la première session ordinaire d’Addis-Abeba.

Le commissaire de l’Union africaine, chargé des ressources humaines, de la science et de la technologie, commissaire en charge, a, quant à lui, rappelé le contexte sportif dans lequel se tient le jubilé des Jeux africains. Un contexte marqué, d’après Martial de Paul Ikounga, par le sacre du Kenya lors du dernier championnat mondial d’athlétisme. « Nous sommes heureux que le Kenya vient d’en donner la démonstration que l’Afrique est sur la voie de la réalisation de sa vision. Au dernier championnat mondial d’athlétisme, ce pays a été pour la première fois, la première des nations africaines par le nombre de ses médailles mais également par la manière et les disciplines. Il a donc donné la preuve, qu’il est possible à l’Afrique et particulièrement à sa jeunesse de croire à un avenir heureux, surtout valeureux au même niveau que les autres nations », s’est-il réjoui, regrettant le fait que certains pays ne feront pas le déplacement de Brazzaville soit par non-respect de leurs engagements soit à cause des crises armées qui les déchirent.

« Les gouvernements ont autant de devoirs à remplir que de défis à relever »

Présidant la cérémonie, le directeur du cabinet du président de la République a rappelé que s’il y avait une préoccupation majeure qui interpelle chaque jour et en chaque circonstance les Etats africains, c’est celle liée à la jeunesse africaine. Car,  face à la jeunesse, les gouvernements ont autant de devoirs à remplir que de défis à relever. « Nos gouvernements ont aussi et souvent autant d’angoisse que d’appréhension. Mais, la jeunesse africaine c’est aussi fort heureusement une source d’espoir, un creuset d’énergie et le  dépositaire du génie africain. Il vous revient, Mesdames et Messieurs du comité, de renforcer l’interface entre la jeunesse, la culture et le sport. Il vous revient également d’identifier des stratégies novatrices d’encadrement et de développement du potentiel que possèdent nos jeunes », a souligné Firmin Ayessa.

Il a enfin insisté sur la nécessité de voir le CTS sur la jeunesse, la culture et le sport jouer pleinement sa partition en sa qualité de laboratoire chargé de mettre au point des solutions viables aux problèmes de la jeunesse.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Firmin Ayessa Posant avec les participants

Notification: 

Non