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Journée de la femme

Jeudi 8 Mars 2018 - 11:17

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Si l’on y réfléchit bien, ce 8 mars 2018 n’est pas une journée comme les autres. Outre le fait que dans le monde entier elle est consacrée à la femme, au rôle irremplaçable que celle-ci joue dans les sociétés humaines, aux problèmes qu’il lui faut encore et toujours régler pour y tenir sa juste place, aux progrès décisifs que permettront la résolution  de ces problèmes,  les vingt-quatre heures que nous vivons aujourd’hui doivent, en effet, permettre d’établir dans chaque pays et sur les cinq continents que compte la planète Terre un bilan des avancées réalisées et des retards à combler.

Chez nous au Congo, comme partout ailleurs en Afrique et dans le monde, la condition des femmes n’est certes pas idéale et bien des progrès restent à faire pour réduire les inégalités qui les handicapent, pour lutter contre les violences sexuelles et autres dont elles sont victimes, pour mieux les accompagner dans l’éducation de nos enfants. Mais il est juste aussi de constater que tout au long des dernières années les autorités congolaises ont porté sur ces questions l’attention qu’elles méritent comme en témoignent les informations que nous publions de façon régulière dans ce quotidien.

Certes l’on est encore loin de l’égalité hommes-femmes au sein de la gouvernance publique comme en témoigne le très petit nombre de femmes qui détiennent un portefeuille ministériel au sein du présent gouvernement – huit sur un total de trente-cinq !  –  et, de façon plus générale, dans les administrations centrales, mais les actions se multiplient au sein de la société civile afin d’accompagner, d’aider les femmes dans le rôle éminent, vital qui est le leur. Et l’engagement dans ce sens des plus hautes autorités de l’Etat ne cesse de se renforcer comme le prouvent les multiples actions conduites par la première Dame, Antoinette Sassou N’Guesso à travers sa fondation « Congo Assistance ».

Il n’est pas impossible, au train où vont les réformes en cours, que dans les mois à venir le Congo s’impose dans ce domaine comme un modèle. C’est en tout cas ce que la plupart des Congolaises et des Congolais espèrent alors que se met progressivement en place le plan économique et social qui permettra à notre pays de se relancer après des mois de crise. Comment, en effet, un tel redressement serait-il possible si la femme, si les femmes n’en sont pas l’un des moteurs ?

Les Dépêches de Brazzaville

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