Journée internationale des droits de l’homme : la société civile entend s’impliquer dans la vulgarisation des textes

Mercredi 11 Décembre 2019 - 17:00

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La coordination des organisations non gouvernementales de Pointe-Noire a pris l’engagement, le 10 décembre, devant le directeur interdépartemental de la Promotion des peuples autochtones, d’élaborer les programmes d’activités visant à vulgariser les documents sur les droits de l’homme.

Le soixante et onzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme n’est pas passé inaperçu à Pointe-Noire. En effet, la coordination des organisations de la société civile a organisé un focus animé par le directeur interdépartemental de la Promotion des peuples autochtones, Jérôme Magnokou. Dans son exposé, l’ancien directeur départemental des Droits de l’homme et des libertés fondamentales de Pointe-Noire a fait l’historique de la Déclaration des droits de l’homme. Il a souligné que la société civile a un grand rôle à jouer dans le mécanisme des droits de l’homme, les faire connaître auprès de la population et surtout des jeunes, conformément au thème de cette année «Les jeunes défendent les droits de l'hommes".

Adoptée en 1948 par l'Assemblée générale des Nations unies, la Déclaration universelle de droits de l'homme est encore ignoréee par certains Congolais, jeunes et vieux, soixante et onze ans après. Les participants au focus se sont inquiétés sur les cas d'incivisme commis chaque jour par des jeunes avant de s'interroger sur leur avenir. "Il est aujourd’hui nécessaire à la population de connaître ses droits pour les faire respecter. Pour ce faire, la société civile, garant de la protection sociale, a un grand rôle à jouer car il n’y a pas de paix lorsqu’un seul droit est violé », a dit le conférencier.

Le coordonnateur interdépartemental des organisations de la société civile, Arnaud Régis Houalembo, a rappelé, pour sa part, que la mission de ces organisations est d'accompagner les pouvoirs publics à faire connaître les droits de l'homme. Les échanges entre les participants ont permis de se rendre compte que la majorité des jeunes est ignorante de ces droits.  "Nous devons nous asseoir pour faire des plans d’activités afin d'aider la population et surtout les jeunes à connaître les droits pour  mieux les défendre », a indiqué Régine Goma, présidente d'Arips.

 

 

Charlem Léa Itoua

Légendes et crédits photo : 

- Des participants au focus sur les droits de l'homme /Adiac

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