Journée mondiale de la mer : le Congo représenté à la réunion de Tanger au Maroc

La délégation congolaise, conduite par le ministre délégué à la marine marchande, en sa triple qualité de président en exercice du Mémorandum d’Entente sur le contrôle des navires par l’Etat du Port dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Mou d’Abuja), de président du Conseil d’administration de l’Académie Régional des Sciences et Techniques de la mer (ARSTM) d’Abidjan et de Vice-président de l’Organisation Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC), Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a participé aux travaux de la Table ronde Transport maritime/logistique entre le Royaume du Maroc et la République du Congo, résultant de la séance de travail que le ministre congolais en charge de la marine marchande a eue avec son homologue du Maroc, le 17 septembre dernier à Rabat dont d’importantes décisions avaient été prises notamment créer les conditions de la mise en œuvre de l’accord maritime Congo/ Maroc promulgué par la loi n°27-2013 du 16 octobre 2013.

Ce qui est vrai, dans la foulée, la délégation congolaise avait aussi, non seulement mission de renforcer et suivre l’évolution de la coopération dynamique avec l’Organisation maritime internationale (OMI), mais également d’afficher davantage la visibilité de la République du Congo sur l’échiquier international aux moyens d’axes stratégiques de coopération susceptibles d’apporter rapidement  un appui efficace au secteur maritime national. Selon le ministre délégué de la marine marchande, « ici au Maroc, nous avons pu discuter, rencontrer tout l’intelligence qu’il y a dans cette partie du monde sur le plan de la sécurité, de la sûreté et même de la recherche et du sauvetage ».

Sur place, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a pris part à plusieurs activités, entre autres, une visite du port de Tanger, mais surtout c’était pour voir comment, et ceci concerne particulièrement le Congo dans le cadre de la mise en œuvre du Code international pour la sûreté des installations portuaires et des navires, le code ISPS. « Au Congo nous avons un réel problème, celui de l’embarquement des passagers, ceux qui vont travailler en mer pour parler de manière plus simple. Nous avons voulu voir ici, comment on fait embarquer les passagers qui vont de Tanger à Sète, de Tanger à d’autres destinations, comment cela se fait », a précisé le ministre.

C’est également le cas de la visite qu’il a effectuée au Centre de coordination du sauvetage marine. En outre, il a Co patronné une cérémonie de signature de l’accord de partenariat entre l’Académie régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) et l’ISEM (l’institut Supérieur des Etudes Maritimes) de Casablanca.

Signalons qu’au cours de ces rencontres deux jeunes experts congolais ont fait une communication sur l’expérience de la République du Congo relative à l’application effective des conventions de l’OMI. Il s’agit notamment de Monsieur Jérémie Itoua Vouwalatchani, inspecteur des Affaires maritimes et portuaires et Mademoiselle Reine Précieuse Coussoud Mavoungou Bambi Kilonda, maître en droit maritime.