Journée mondiale de l'alimentation : et si l’on privilégiait l’agriculture...

Jeudi 16 Octobre 2014 - 20:45

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Chaque année, le 16 octobre, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), célèbre la Journée mondiale de l'alimentation. Pour cette année, le thème choisi renvoie à « l’agriculture familiale : nourrir le monde, préserver la planète ».

« Nourrir le monde, préserver la planète », ce thème a été choisi pour appeler l’attention mondiale sur le rôle crucial que joue l’agriculture familiale dans de nombreux domaines. Notamment dans la  lutte contre la faim et la pauvreté, le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’amélioration des moyens d’existence, la gestion des ressources naturelles, la protection de l’environnement et la réalisation du développement durable dans les zones rurales.

L’agriculture est par excellence le premier moyen de subsistance en Afrique avec 17% du PIB. En effet, l’investissement dans ce domaine permet à la fois de pérenniser les emplois et de réduire la faim ainsi que la pauvreté. Et il est reconnu que la sécurité alimentaire passe avant tout par la pratique de l’agriculture. Cependant, de nombreux pays africains accordent moins d’importance à cette activité et pourtant vitale.

À Pointe-Noire par exemple, malgré la bonne volonté des maraîchers, l’agriculture se heurte à de nombreux problèmes. On cite : le manque d’espace pouvant leur permettre d’élargir leurs productions, le manque d’implication des autorités locales et surtout l’utilisation d’un matériel inadéquat ne répondant plus aux normes actuelles.

L’agriculture familiale englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille, en relation avec de nombreux aspects du développement rural. Pour donner une nouvelle impulsion à ce secteur essentiel de l’économie, quelques activités comme la quinzaine commerciale des produits agricoles et le comice pastoral des produits agricoles ont été organisées. Pourtant les maraîchers déplorent le manque de soutien de la part des autorités locales. Rappelons qu’en 2003, lors du sommet de Maputo, au Mozambique, les pays africains s’étaient engagés à dédier au moins 10% de leur budget national au secteur agricole. Aujourd’hui juste le Burkina Faso, la Guinée, le Sénégal, le Mali, le Ghana, l’Éthiopie et le Malawi se sont lancés dans cette démarche afin d’augmenter leur croissance agricole.

 

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

une photo d'agriculteurs, crédit photo"DR"