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Journées mondiales de la jeunesse

Samedi 21 Juillet 2018 - 19:27

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Les jeunes de tous les pays jouissent de deux opportunités majeures pour s’affirmer comme la réelle plate-forme de relais pour une meilleure gestion de notre planète. Il s’agit des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) et de la Journée internationale de la jeunesse. Les JMJ existent depuis 1984 et sont organisées par l'Eglise catholique sur une initiative du Pape Jean-Paul II et dont les premières assises s’étaient tenues au Vatican.

La deuxième opportunité s’est dessinée  le 17 décembre 1999, par une recommandation de  la Conférence mondiale des ministres de la Jeunesse qui conduisit l'Assemblée générale des Nations unies à l’adopter, en faisant du 12 août la Journée internationale de la jeunesse.

Dans le but d’organiser des activités d'information, cette journée contribue à mieux faire connaître, particulièrement auprès des jeunes, le Programme d'action mondial pour la jeunesse à l'horizon 2000 adopté par l'Assemblée générale en 1995.

Les JMJ  sont une réelle occasion de  rassemblement de jeunes catholiques venus du monde entier pour prier, se rencontrer, célébrer ensemble, se former, témoigner de leur foi.

Que peut-on attendre de ces deux grands-messes ?

Naturellement, il serait vain et redondant  d’épiloguer sur le rôle et la place que les jeunes doivent d’autorité occuper, ce qui est déjà bien largement entrepris, cependant, il sied de s’interroger sur leurs aptitudes à prendre ce relais !

Pour cette année, le pape François a placé les JMJ sur la lumière des béatitudes : Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5, 7).

 Le sentiment d’humilité et de partage est-il réellement perçu et partagé ?

Ces journées qui arrivent en conclusion de l'année sainte de la miséricorde et du message d'envoi du pape aux jeunes annoncent la couleur : « Portez la flamme de l’amour miséricordieux du Christ  dont parlait saint Jean-Paul II  dans les différents milieux de votre vie quotidienne et jusqu’aux extrémités de la terre ». Un beau programme, loin de la morosité du quotidien et des horreurs de l'actualité. Il faut se souvenir qu’en 1995, à Manille, plus de cinq millions de fidèles s'étaient rencontrés pour un des plus grands rassemblements de l'histoire et l'âge moyen très bas des participants (22 ans) permettait d’évoquer un signe de renouvellement très encourageant pour le recrutement de futurs dirigeants des communautés catholiques dans le monde. Les JMJ sont alors instituées pour pérenniser le succès des premières rencontres.  Cette idée est à rapprocher aux rencontres européennes de Taizé, créées en 1978, qui présentent des similitudes avec les Jamboree, journées mondiales de la jeunesse scoute, créées en 1920.

La Journée internationale de la jeunesse, quant à elle,  célèbre le rôle crucial de la jeunesse dans la prévention des conflits en tant qu'agents de changement ainsi que leur contribution à la promotion de sociétés inclusives, à la justice sociale et au développement durable.

Le Programme de développement durable à l'horizon 2030 vise à édifier des sociétés pacifiques et affirme qu' « il ne peut y avoir de développement durable sans paix et sécurité. »  L'objectif 16 vise ainsi à promouvoir l'avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous dans un objectif de développement durable et à assurer l'accès de tous à la justice ainsi que la mise en place, à tous les niveaux, d'institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous. 

Des discussions thématiques ainsi que des campagnes d’information prennent place dans le monde entier afin d’amener les États membres et le public en général à comprendre les besoins des jeunes, à mettre en place des politiques pour les aider à surmonter les défis qu’ils affrontent mais aussi à les aider dans le processus de prise de décision.

Ils doivent, pour la plupart, souvent réapprendre à vivre ensemble  la culture de paix et de  non-violence, la démocratie et la citoyenneté mondiale ainsi que le dialogue interculturel.

L'objectif de ces journées est  à n’en point douter de promouvoir ou mieux de développer, entre autres, la conscience des jeunes en ce qui concerne leur insertion harmonieuse et cohérente dans la société, d'encourager des programmes gouvernementaux en faveur de la jeunesse et, au-delà, de promouvoir un programme qui s’étale sur les dix domaines prioritaires suivants: l'éducation, l'emploi, la famine et la pauvreté, la santé, l'environnement, l'usage abusif des drogues et autres stupéfiants, la délinquance juvénile, les loisirs sains, les filles et jeunes femmes ainsi que  leur participation effective dans la vie de la société et dans le processus de prise de décision.

Les programmes énoncés concernent les jeunes de 15 à 24 ans, particulièrement ceux que leurs conditions de vie fragilisent et qui vivent le plus souvent dans les pays en voie de développement.

Les nombreux projets à l'initiative de jeunes doivent ainsi être valorisés et encouragés. Ces journées sont  l'occasion de prendre conscience de l'apport vital de la jeunesse dans le développement des nations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ferréol Gassackys

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Édition Quotidienne (DB)

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