Justice : l'UE appelle à consolider les bases de la réforme

Mardi 4 Août 2015 - 18:45

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Après la pose de la première pierre pour la construction du nouvel Institut national de formation judiciaire à Kinshasa, la délégation de l'Union européenne en RDC espère à présent une rapide validation des textes à la primature.

Dès le départ, en 2012, l'UE a apporté tout son soutien à la mise en oeuvre du projet de création de cet institut. Il s'agit d'efforts menés conjointement entre le ministère de la Justice, le Conseil supérieur de la magistrature et les bailleurs de fonds dans le cadre de la réforme de la justice en RDC. Cette idée de construire un tel édifice a fait l'objet d'un intérêt particulier lors des débats organisés à l'occasion des états-généraux de la justice.

En effet, lors des travaux, les participants ont insisté sur la nécessité de construire un Institut national de formation judiciaire capable d'assurer la formation initiale et continue des magistrats, des personnels judiciaires et de l'administration pénitentiaire. En fait, il faut arriver à renforcer les bases de la réforme de la justice, a soutenu l'ambassadeur de la délégation de l'Union européenne en RDC, Jean-Michel Dumond. L'objectif de cette formation est de permettre aux cadres et personnels de toute la chaîne judiciaire d'être plus respectueux des règles d'éthiques et plus efficaces dans la protection des droits de l'Homme et dans la lutte contre la corruption. 

Les prochaines échéances concernent l'élaboration du budget de fonctionnement et la mise en place des équipes. Depuis plusieurs années, l'UE est impliquée dans un cycle de partenariat unique avec la RDC qui a abouti justement à ce projet de construction. Le diplomate a rappelé l'intérêt porté par les dirigeants européens à la protection des droits de l'Homme et à la lutte contre la corruption.

Avec l'aide des partenaires, il y a un espoir de voir cet institut ouvrir ses portes dès 2016. Entretemps, l'on espère une rigueur dans le processus de sélection des auditeurs futurs magistrats, des secrétaires de parquet, des greffiers et des personnels de l'administration pénitentiaire. En réussissant ces étapes, il sera possible de garantir la qualité des premiers cycles de formation dès 2016 ou plus tard au début de l'année 2017, a conclu le diplomate européen.             

Laurent Essolomwa

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