Karaté: Me Parfait Ndongui Matondo élevé ceinture noire 6e dan

Jeudi 8 Février 2018 - 15:30

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L’ancien sociétaire du club Calk Funakoshi de Brazzaville a obtenu son nouveau grade à l’issue de l’examen de passation de ceinture noire du 1er au 7e dan supervisé le week-end dernier, dans la ville océane, par la commission nationale de grades. Au cours d’un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville, il exprime son voeu de voir la flamme allumée au karaté se maintenir.

Après trente-et-un ans de pratique de Karaté shotokan, Me Parfait Ndongui Matondo est promu au rang de ceinture de haut niveau avec deux ceintures supplémentaires, à savoir la ceinture blanche et rouge  réservées aux  6e, 7e et 8e dan. Passionné de cet art martial  depuis son enfance, il a été plusieurs fois sacré champion de Brazzaville en équipe avec son ancien club, Calk Funakoshi, et en individualité en open kumité.  Le karatéka, qui a satisfait à son examen pour la ceinture noire 6e  dan, a exprimé son talent dans l’équipe nationale des Diables rouges de 1992 à 2001.

Face aux Dépeches de Brazzaville, il s’est félicité du travail abattu pour parvenir au haut niveau du karaté. « Nous nous sommes mis en exergue pour démontrer qu’on est sur le terrain. L’évaluation du 6e dan est un examen qui se prépare pendant six ans. J’ai démontré sur le terrain ce qu’il fallait faire et suis sorti 2e, c’est un plaisir », s’est-il réjoui.

Il a, par ailleurs, félicité le nouveau bureau exécutif de la Ligue de karaté de Pointe-Noire pour son dynamisme. « On constate que les choses commencent à bien redémarrer. Il y avait une petite négligence à cause des petits conflits dans le karaté, actuellement c’est un bon rythme qu’on vient de prendre. Je souhaite que cette flamme allumée puisse durer et que le karaté parte de l'avant comme dans les années antérieures », a-t-il ajouté.

S’adressant aux jeunes maîtres qui viennent d'accéder à la ceinture noire, Me Parfait Ndongui Matondo leur a rappelé que le karaté, c’est l’art d’instruire. « Quand on est ceinture noire, on devient maître de karaté pour enseigner les autres, parce que si nous sommes aujourd’hui à ce rang, c’est parce que nous avons été aussi enseignés. Il est hors de question d’aller exprimer la brutalité et la violence, devenir un défenseur des problèmes de foyer ou de quartier. Le karaté, ce n’est pas le banditisme. », a martelé Me Parfait Ndongui Matondo qui a remercié son maître formateur, Gabriel Mobonda, ceinture noire 7e dan, pour lui avoir inculqué la bonne conduite.

Charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

Me Parfait Ndongui Matondo, lors de l'évaluation technique du bukaï kata shinte (en français la main sécrète) "Photo DR"

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