Opinion

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la bonne nouvelle venue de la mairie

Lundi 1 Septembre 2014 - 11:15

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Lentement mais sûrement la longue saison sèche s’étire, les vacances de fin d’année scolaire avec. On approche de l’ouverture des classes, de la période des tracasseries pour les familles et pour les élèves, la période de l’acharnement des gestionnaires privés du transport urbain à Brazzaville et Pointe-Noire sur les usagers. Chacun sait que les demi-terrains ne sont pas finis, qu’ils n’ont que relativement pris les vacances eux aussi.
Chaque chose en son temps, peut-être s’achemine-t-on vers la fin du calvaire pour les Brazzavillois et les Pontenégrins sur les routes des deux principales villes du Congo. La nouvelle, disons, la bonne nouvelle, est venue du maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé lui-même. « À la rentrée prochaine, il y aura des bus dans les deux villes », annonçait-il au cours de l’émission «  face aux auditeurs » de notre confrère de Radio-Congo, Parfait la Savane.
Hugues Ngouélondélé se faisait explicite en indiquant qu’il y aurait 100 bus pour Brazzaville et 100 autres pour Pointe-Noire. En tout, deux cents engins, pour lesquels précisait l’orateur « La lettre de commande a été signée par le ministre en charge des Finances ». Les Brazzavillois ont par le passé écouté de telles annonces, qui n’ont pas été suivies d’effet. Sur ce point, le maire a tenu à apporter une nuance : «  Je n’ai jamais donné de date pour l’arrivée des bus à Brazzaville… Nous avons plutôt signé un mémorandum uniquement pour faire une étude sur le trafic urbain routier et fluvial, pas pour obtenir des bus ». Plus que clair !
Cette longue attente des Brazzavillois étant désormais du passé, il leur sied aujourd’hui de se contenter du futur si proche. La rentrée prochaine est à nos portes. Il est vrai aussi que le réseau routier de la capitale est en pleine rénovation-extension, qu’il faudrait d’ici-là accepter encore quelques tracasseries provoquées par les travaux en cours d’exécution. Mais le fait est là : des bus publics dédiés au transport en commun corrigeront à coup sûr tant de désagréments subis par les travailleurs, les élèves et étudiants, les mamans commerçantes et apar les promeneurs solitaires intéressés à aller aux quatre coins de Brazza-la-verte et de Ponton-la-belle.
Pourrait-on imaginer, dans cette perspective de la mise en circulation de cent bus à Brazzaville et à Pointe-Noire, l’érection  par les deux mairies d’abris devant les arrêts ? Dans les années 1980, une telle expérience fut tentée dans la capitale avec succès ; on trouve d’ailleurs dans un certain nombre de rues quelques unes de ces tentes nouvellement construites, mais pas suffisantes pour contenir des clients exposés aux intempéries. En un mot, un projet en appelle un autre.
À la vérité, si l’annonce faite par Hugues Ngouélondélé rentre en application, sans doute les Brazzavillois et les Ponténégrins se réconcilieront-ils avec leurs villes. Il reviendra aux statisticiens d’en mesurer l’impact sur les lieux de travail, car pour toutes les catégories de fonctionnaires et travailleurs, pour ceux ou celles qui usent le fond de culotte ou de la jupe sur le banc de l’école, l’excuse des retards ne sera plus de mise. Nous sommes ici dans l’hypothèse où la desserte des  différents itinéraires serait assurée avec régularité du matin au soir.
 

Gankama N'Siah

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Édition Quotidienne (DB)

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