La crise financière n’a pas gâché la fête

Mardi 2 Janvier 2018 - 19:09

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Malgré la crise financière actuelle et même la pluie qui s’est abattue dans la nuit du 31 décembre jusqu’au petit matin du 1er janvier 2018, les Brazzavillois ne se sont pas fait prier pour célébrer le passage à la nouvelle année.

 

Champagne, Wisky et surtout la bière étaient de la partie dans la nuit de dimanche à lundi, dans des boîtes de nuit et bistrots pour fêter le réveillon de la Saint-Sylvestre.

« On nous a payés, c’est mon argent, je dois boire parce que c’est la fête… », a lancé un piéton titubant sur le trottoir de la grande avenue des Trois Martyrs.

Sur l’autre côté de cette avenue, à l’extérieur d’un bar, les danseurs de la musique traditionnelle attirent les passants, tandis qu’à côté, sous une tente dressée pour l’occasion, la musique électro invite quelques autres à se déhancher. On se faufile pour rejoindre des amis ou atteindre le bar. Mais aussi, à l’approche de minuit, pour se protéger de la pluie qui s’est invitée à la fête juste avant.

A quelques minutes du décompte, les uns tentent d’appeler les retardataires… En vain faute de réseau. Les autres grillent la dernière cigarette de l’année écoulée. Les plus connectés sur internet partagent sur les dernières minutes de 2017.

Si certains ont choisi de célébrer la nouvelle année dans les bars, d’autres par contre ont résolu d’aller célébrer le nom de l’Eternel à l’église pour dire merci au créateur qui leur renouvelle le souffle de vie tous les jours.

Hormis les adultes, les enfants étaient également de la partie, profitant d’un après-midi du 1er janvier, en compagnie de leurs camarades, ou de leur parent, pour une collation.

Dans toute la ville, des dispositions ont été prises au niveau des services de police pour sécuriser la population dans les rues et à l’entrée des grandes discothèques, pâtisseries et autres lieux publics.

La vigilance a été au maximum pour anticiper les traditionnels débordements qui émaillent souvent les soirées festives. Ainsi, on pouvait observer partout la présence d’un ou plusieurs policiers non armés, pour dissuader les bandits et autres fauteurs de troubles.

Au niveau de la circulation, la police a également tenu bon jusqu’à pratiquement l’aube. En effet, les agents de police se sont employés à réguler la circulation, traiter des embouteillages et des bouchons autour des ronds-points et bars dancing.

Signalons que quelques jours avant, le directeur général de la police, le général Jean François Ndenguet, avait tenu une réunion avec les chefs de quartier des neuf arrondissements de Brazzaville pour leur rappeler la nécessité de travailler ensemble. Pour ce faire, plusieurs mesures de sécurité ont été initiées sur toute l’étendue du territoire national.

 

Yvette Reine Nzaba

Légendes et crédits photo : 

-Des jeunes à l'extérieur d'une pâtisserie (Adiac) -Des fidèles emportés par la joie dans une église (Adiac)

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