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La Journée internationale de la jeunesse

Samedi 27 Août 2016 - 13:31

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Instituée par une assemblée générale des Nations unies, qui s’était tenue du 08 au 12 août 1998 à Lisbonne au Portugal, elle s’est fixée l’objectif de promouvoir, tout particulièrement auprès des jeunes, le programme d’action mondial pour la jeunesse à l’horizon 2000 et au-delà qui encourage l’action et les initiatives en faveur des jeunes dans 10 domaines prioritaires que sont l’éducation, l’emploi, la malnutrition, la santé, l’environnement, la toxicomanie, la délinquance juvénile, les loisirs et l’entière participation des jeunes à la vie de la société et à la prise de décisions.

Depuis, ce programme suit son cours bon gré mal gré, pour cette année le thème retenu, la route vers 2030 : Éliminer la pauvreté et parvenir à des modes de consommation et de production durables donne aux jeunes une feuille de route plus qu’explicite.

En effet, si la communauté internationale a célébré  vendredi  12 août dernier cette Journée internationale de la jeunesse (JIJ), il n’en demeure pas moins que dans les nombreux pays, cette journée fût commémorée sous différents thèmes à l’instar du Burkina Faso avec « Education civique des jeunes, un instrument de prévention des violences ».

Thème particulier qui nous interpelle tous car plus que récurrent  et d’actualité, au regard de la recrudescence des actes d’incivisme et de violences que connaît le monde actuellement.

En effet, les sociétés africaines, aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, s’illustrent depuis un certain temps par une déperdition des valeurs sociales reflétée par la progression de l’incivisme, la pratique d’une justice privée, des actes de vandalisme, un manque d’intérêt pour la chose publique, le non-respect de l’autorité de l’Etat, l’intolérance, etc.

Et tous s’accordent sur la nécessité  de tirer la sonnette d’alarme car, si rien n’est fait, les actes inciviques et de violence pourraient compromettre dangereusement les efforts de développement et il est utile et opportun de rappeler à tous en général et à la jeunesse en particulier, qu’aucune nation au monde ne peut se développer dans l’incivisme, l’intolérance et la violence.

Le Programme d’action mondial pour la jeunesse joue aujourd’hui un rôle de premier plan car il permet de renforcer les capacités nationales en la matière et d’accroître les occasions offertes aux jeunes de participer pleinement à la vie sociale.

Il permet en outre à la jeunesse d’assurer, au sein des Nations unies, des actions en sa faveur , telles, l’appui à l’élaboration de politiques intergouvernementales, l’élaboration d’études analytiques et le renforcement de l’efficacité des travaux menés par les Nations unies en la matière grâce au réseau inter-institutions sur l’épanouissement des jeunes, qui favorise la collaboration et le dialogue entre les organismes des Nations unies.

Il faut par ailleurs reconnaître que le sursaut de la jeunesse est toujours attendu car l’on continue à  se demander si elle est réellement consciente que la gestion des pays lui reviendra tôt ou tard et il est donc impératif de développer des partenariats actifs et permanents entre elle et les autorités constituées, afin de promouvoir la paix, prévenir les violences de tous ordres et transmettre le témoin.

Il faut observer comment les autorités marquent cette célébration de manière régulière  et la tonalité devrait nous renseigner sur leur engagement à promouvoir la participation consciente et responsable des jeunes au développement du pays.

 

 

Ferréol Constant. GASSACKYS

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Édition Quotidienne (DB)

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