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La Journée mondiale de la culture africaine

Lundi 25 Août 2014 - 11:26

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Savez-vous qu’il existe un concept de « La journée mondiale de la culture africaine » qui a bien pris forme ? En tous cas, l’honneur revient au Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), qui l’a proposé lors du premier congrès panafricain organisé par la Société civile, l’UNESCO et d’autres institutions internationales sur « la place de la culture dans le développement en Afrique ».

Il aura fallu donc sept ans de sensibilisation et de labeur à cette ONG, pour jeter les bases de l'institution de cette Journée. Vous l’avez certainement discerné, pour voir le jour et nécessairement s’imposer sur la durée, cette initiative mondiale a besoin, comme toute œuvre humaine, de l’appui moral et financier de nombre d’acteurs institutionnels, privés et publics qui soutiennent la culture en général, et la culture africaine  en particulier. Ceci paraît acquis car le plus fastidieux a été fait. Il s’agit à présent pour le RAPEC de nous fixer un rendez-vous annuel unique. On parle déjà du 24 janvier prochain, à Lomé. L’on peut aisément parier que chaque État africain se fera un plaisir d’accueillir un tel évènement. Il faut par ailleurs rappeler que cette date est symbolique. Elle rapelle en effet, l’adoption de « La  Charte de la Renaissance culturelle  africaine »par les chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, le 24 janvier 2006 à Khartoum, au Soudan.

Il sied de rappeler également que lors du premier congrès panafricain tenu à Lomé (Togo), les 17 et 18 novembre 2011 sur le thème de « La culture, levier du développement en Afrique », il avait  été recommandé une journée mondiale pour la célébration de la culture africaine. Ainsi, cette même recommandation fût-elle reprise dans le cadre du 6ème Sommet des collectivités locales d’Afrique (CGLUA), Africités, lors de la conférence internationale sur « l’Atelier international autour de la Culture dans la Ville », le 6 décembre 2012 à Dakar.

Cette journée sera une grande première pour l’Afrique car le continent consacrera et dédiera entièrement chaque année à cette problématique. Une journée pour la célébration de la culture, se révèlera également comme une opportunité pour les collectivités qui auront le loisir d’autoriser l’accès aux musées, de libérer les salles municipales, communales en faveur des associations désireuses d’organiser des manifestations culturelles valorisant l’art sous toutes ses formes. Ce sera aussi une occasion  pour offrir des objets et œuvres d’art africains, donc de partager et faire découvrir l’immense patrimoine culturel africain avec le reste du monde.

Pour la circonstance, et pour bien marquer cette journée, il sera recommandé de se vêtir en vert ou en blanc, respectivement couleurs d’espérance et de renaissance. 

La journée Mondiale de la Culture se veut le vecteur d’une nouvelle Afrique, consciente de l’apport de la culture dans son développement, et largement imprégnée des valeurs que sont le partage, l’ouverture vers la culture de l’autre et surtout de paix et de réconciliation vivement réclamées ici et là. Le compte à rebours,n pour cette journée fut déclenché simultanément le 24 janvier dernier avec le concours des ambassadeurs du Togo en Belgique et autour de l’ambassadeur international pour la Culture du Liban, de hautes personnalités (ministres, ambassadeurs et présidents des ONG), à Namur en Belgique,  Beyrouth au Liban et dans le monde sur Internet.

Pour la première édition, prévue le 24 janvier prochain, les activités se déclineront autour des conférences, rencontres, échanges, ateliers d’expositions et d’animations culturelles, etc. Sont attendus : artistes musiciens, plasticiens, stylistes, mannequins, comédiens, écrivains, universitaires, chercheurs, représentants des pouvoirs publics, des collectivités territoriales, des institutions publiques ou privées, la Diaspora africaine et les Afro-descendants, toutes les composantes des sociétés civiles de plusieurs pays des cinq continents. La journée sera retransmise en direct sur les réseaux sociaux et les médias de partenaires.

 

Ferréol Constant Patrick Gassackys

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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