Lavage des mains: une pratique peu coûteuse pour prévenir des maladies infectieuses

La célébration de la Journée mondiale du lavage des mains  offre l’occasion de sensibiliser les communautés à prendre conscience des risques encourus en cas de manque d’hygiène au niveau des mains et les encourager à adopter ce comportement simple qui peut sauver des vies, surtout celles des enfants.  

Le lavage des mains  est un geste simple, peu coûteux mais qui peut prévenir  beaucoup de maladies et contribuer à améliorer la santé des enfants. Cette pratique, malheureusement, n’est pas totalement intégrée dans la mentalité des gens. Selon l’Unicef qui cite l’Enquête démographique et de santé 2013-2014, en RDC, seulement 13,7 % de la population en milieu rural et périurbain se lave les mains au savon ou à la cendre.  Alors qu’il est prouvé que le lavage des mains avec du savon ou à la cendre est l’un des moyens les plus efficaces et les moins coûteux pour prévenir des maladies infectieuses et empêcher la transmission des bactéries ainsi que de certains virus, notamment celui d’Ébola.

A en croire l’Unicef, le lavage des mains est une habitude cruciale pour une bonne santé. « Les mains propres de toute une famille peuvent améliorer de manière significative la santé de celle-ci et réduire l’incidence de maladies courantes, notamment des maladies dites des mains sales. Le lavage des mains aide à construire un environnement sain et un avenir productif », indique l’agence onusienne, tout en ajoutant que le lavage des mains est également un élément clef dans la réponse contre le virus de la maladie d’Ebola. C’est dans ce cadre que sous la coordination du ministère de la Santé, en collaboration avec les Agences du système des Nations unies et d’autres partenaires, l’Unicef concentre sa réponse sur les activités de communication et de mobilisation communautaire, l’approvisionnement en eau et la promotion de l’hygiène pour prévenir la propagation de la maladie ainsi que sur l’assistance psychosociale aux familles affectées par l’épidémie.

La RDC s’est engagée à rallier les objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, plus spécifiquement l’objectif 6 qui vise à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et à assurer une gestion durable des ressources en eau. Le Programme national école et village assainis revêt une importance majeure dans la mesure où il contribue, de manière significative, à l’atteinte des ODD. Ce programme mis en œuvre par le gouvernement congolais depuis 2008, avec l’appui technique et financier de l’Unicef, a permis à 8 601567 personnes de vivre dans des villages assainis et à près de 1 021 521 écoliers de fréquenter un environnement scolaire assaini. Des résultats atteints grâce à l’importante contribution financière de la Coopération britannique, de l'Usaid et de l’Unicef.