Lékoumou-Bouenza : les travaux de la route Sibiti-Kimandou-Madingou relancés par le ministre Josué Rodrigue Ngouonimba

Le premier coup de pelle de la relance des travaux a été donné par le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Josué Rodrigue Ngouonimba, en présence du directeur général des travaux publics, Blaise Onanga et des autorités préfectorales. Les travaux s’exécuteront sur une période de 14 mois, pour un coût global de 7, 1 milliards de FCFA. Ils seront réalisés par l’entreprise SIPAM/ECGM Labo Congo.

« Cette cérémonie marque la relance des travaux routiers qu’il faut dire sur l’ensemble du territoire et pour cela le gouvernement a pris deux échantillons de route notamment la route Sibiti-Kimandou-Madingou dans la partie sud du pays et nous avons aussi un autre échantillon dans la partie nord », a déclaré Blaise Onanga.

Il a, par ailleurs évoqué les projets retenus au titre de la municipalisation accélérée du département de la Bouenza. « Il y a au total vingt projets. Dix ont été attribués aux sociétés forestières dans le cadre du partenariat entre le gouvernement et ces derniers encore en activité au Congo. Actuellement la procédure d’attribution est en cours. Au moment où nous parlons, nos techniciens, c’est-à-dire, la commission d’analyse des offres est à pied d’œuvre pour attribuer les dix autres projets aux opérateurs du secteur des travaux publics ».

Après la cérémonie de la relance des travaux d’aménagement de la route en terre Sibiti-Madingou et les bretelles Mvouara-Bihoua et Kimandou-Moukoukoulou (104,4km), le ministre Josué Rodrigue Ngouonimba et sa délégation ont notamment visité l’état de la route bitumée Sibiti-Mapati et  Mapati- Komono-Yaya-Mossendjo en traitement grâce au produit de type 3S (du pk 00 au pk 10) et retour sur Mapati, ainsi que d’autres installations notamment la visite de la société SIPAM à sa base vie de Mapati où elle a dû faire des investissements sur ce produit stabilisant fabriqué à partir de la Malaisie et le travailler en grandeur nature afin de créer un autre produit dont la fabrication se ferait sur place  au Congo où la quantité d’une voie asphaltée exige 65% de bitume.

Notons que dans sa composante le latex est également utilisé pour donner la flexibilité sur le produit. L’eau est utilisée à 35%. Le produit est appliqué à 60%. La centrale peut produire 20 tonnes par heure, ce qui permet de réaliser à peu près 20 kilomètres par route pendant 8 heures à 10 heures, etc.

Au terme de ces visites, le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, Josué Rodrigue Ngouonimba, a dit sa satisfaction quant à la relance des activités routières, indiquant que le gouvernement avait une priorité, celle de réussir les festivités du 56^ème anniversaire de la municipalisation accélérée de la Bouenza. « Vous êtes tous témoins de la réussite qu’il y a eu. Ensuite le président de la République nous a instruit de commencer notre travail, c’est-à-dire, nous mettre effectivement à faire le tour de nos chantiers et relancer l’activité au niveau des routes. C’est ce qui se fait. Il y avait un petit temps de répit et depuis, on vient de constater avec vous que le travail s’est fait et il va redémarrer de façon effective ».

Pour rappel, le premier coup de pioche de ce tronçon avait été donné en 2014.