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Jeudi 23 Juillet 2020 - 19:25

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Que les choses soient claires pour tout le monde : la fermeture des frontières qui a résulté de la pandémie du coronavirus et dont les conséquences économiques, financières, sociales, sont à tous égards dramatiques ne saurait se prolonger longtemps encore. Tout comme le confinement qui était perçu comme la plus sûre manière d’empêcher l’expansion mortelle de la Covid-19 et qui a dû être très vite assoupli, voire même purement et simplement supprimé, le repli sur soi des pays, des Etats, des nations provoque aujourd’hui une crise planétaire dont les effets seront infiniment plus graves s’il n’y est pas mis fin très vite.

Comprenons-nous bien à ce propos : nous ne plaidons pas ici pour un abandon brutal des mesures dites « barrières » qui ont été prises ces derniers mois sur les cinq continents, mais nous disons sans l’ombre d’un doute que dès à présent l’objectif majeur que doivent s’imposer les acteurs petits et grands de la communauté internationale est la relance de la production, donc des échanges de toute nature sur laquelle est fondée l’économie moderne. Si la communauté mondiale ne le fait pas dans les semaines à venir, l’on peut être certain qu’une crise bien pire que celle de 1928 se produira avec des conséquences encore beaucoup plus graves.

Rouvrir les frontières, relancer les échanges entre les pays et les continents, convaincre les investisseurs de contribuer à ce rebond, alléger le plus possible les charges qui assèchent la trésorerie des entreprises, aider les producteurs à produire et les commerçants à commercer sont aujourd’hui des impératifs catégoriques. Pour les Etats comme pour les institutions internationales, pour les individus comme pour les collectivités, pour tous ceux qui sont en mesure d’aider d’une façon ou d’une autre à redonner de l’air aux économies qui sont au bord de l’asphyxie.

Même si cela semble fou dans le moment présent, il faut au plus vite redonner vie à l’économie de marché qui a permis les progrès fulgurants enregistrés tout au long des dernières décennies. Et cela doit être fait simultanément dans le cadre national, dans le cadre régional comme dans le cadre mondial. Prions le ciel pour que cet appel, lancé de plus en plus clairement par les spécialistes du monde entier, soit entendu avant qu’il soit trop tard !

Les Dépêches de Brazzaville

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