Lire ou relire: « Le soleil des élites » de Malachie Cyrille Roson Ngouloubi

Vendredi 1 Février 2019 - 12:53

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L’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises (ESGAE) de Brazzaville, qui compte déjà vingt-cinq ans d’existence, est le thème phare du recueil de poèmes du jeune cadre issu de cet établissement.

Trente poèmes sur cinquante-huit pages, tous relevant des anecdotes relatives à l’expérience que l’auteur a vécue à l'ESGAE. Le poète reconnaissant tient à honorer le moule d’où il est sorti, en lui consacrant quelques chants épiques. Cela, dans le but d’éterniser les bons souvenirs, en même temps d’encourager les efforts louables réalisés par quelques héros dans l’ombre qui continuent à croire en l’essor d’une Afrique meilleure et émergente via la transmission des compétences adaptées aux besoins du marché de l’emploi. Toutefois, avec la bénédiction des autorités régaliennes. Voilà ce qui résume la trame de ce long et séquentiel cri poétique de Malachie Cyrille Roson Ngouloubi.

Marqué, en effet, par son passage à l’ESGAE, le poète émet le souhait de la pérennisation de cette structure, avec ses valeurs et ses défis. « En quête d’émergence, sois toujours ce soleil qui refuse le sommeil pour éclairer l’avenir et façonner notre devenir », écrit-il (p.24).

La prestigieuse école, représentée à la page de couverture, est au fil des pages personnifiée, idéalisée, exaltée et peinte dans toutes ses facettes. Des bâtiments au mobilier, du fondateur au personnel, jusqu’aux condisciples. L’école, en général, comme une seconde famille, selon une boutade, est ici admise comme l’âme de la société. Une âme qui commerce avec l’imaginaire du poète en inspirant des attitudes de « fierté » (p.16), de « reconnaissance » (p.17) et des titres comme « ESGAE, le berceau des entrepreneurs », « Honneur au corps professoral et administratif », « Profitons tous », ou « Monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur ! Nous avons un rêve ».

Sur le style, le préfacier, Claude Emmanuel Eta-Onka, un autre poète congolais, assure, « passant des poèmes très courts à ceux très longs, Malachie Cyrille Roson Ngouloubi sait jongler avec les mots, les expressions, les rimes et les sonorités, marque indiscutable de son érudition, qui poussera le lecteur à parcourir cette première œuvre avec délectation ».

A propos de l’auteur, Malachie Cyrille Roson Ngouloubi est né à Brazzaville en janvier 1989. Soit cinq ans à peine, avant la création de cette structure universitaire qui l’a façonné en qualité d’expert en finances et en banque.

 

Aubin Banzouzi

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