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Locales

Vendredi 29 Août 2014 - 10:27

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Les  élections locales étant fixées, comme chacun sait, au dimanche 28 septembre, nous allons maintenant entrer dans le vif du sujet. Plus question, en effet, de spéculer sur la date du scrutin et de botter en touche, comme on dit, sous prétexte d’une incertitude qui n’existe plus. Désormais tout candidat, toute candidate à un siège dans l’une ou l’autre des assemblées locales va devoir dire de façon claire ce qu’il ambitionne pour la collectivité au sein de laquelle il ou elle veut siéger, mais également se prononcer sur la réforme des institutions à venir. En particulier sur la représentation des institutions traditionnelles dans les assemblées d’État.

Pour dire les choses de façon abrupte et au risque de choquer ceux ou celles qui aimeraient cultiver, quelques mois encore, l’ambiguïté de leur position face aux grandes réformes à venir, les élections locales seront en quelque sorte un pré-référendum. Elles permettront, d’une part, de vérifier sur le terrain le rapport des forces politiques entre partisans et adversaires d’un changement de l’Acte fondamental qui régit notre République et, d’autre part, de mesurer le niveau réel de mobilisation de la population en âge de voter.

Si la campagne est terne et le taux d’abstention élevé, il conviendra de s’interroger sur la méthode à suivre pour dynamiser un corps électoral quelque peu endormi. Si, en revanche, la campagne est animée et le pourcentage de votants élevé la preuve sera faite de façon indiscutable que la nation congolaise toute entière est consciente de l’enjeu des grands scrutins à venir, qu’il s’agisse du référendum, de l’élection présidentielle, ou des élections législatives.

Autant dire qu’au-delà de la désignation des conseils municipaux et départementaux, la partie qui se jouera le 28 septembre sera décisive à tous égards pour la suite des évènements. D’où cette question qui vient immédiatement à l’esprit : les formations politiques, de la majorité comme de l’opposition, ont-elles conscience de la responsabilité qui est la leur dans le moment présent ? Et si la réponse à cette question est positive, mettront-elles tout en œuvre pour se faire entendre des électrices et des électeurs dont elles s’apprêtent à briguer les suffrages ?

Les Dépêches de Brazzaville

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Édition Quotidienne (DB)

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