Lutte contre la torture : l’OIF et les Nations unies se mobilisent pour prévenir la torture

Samedi 21 Juin 2014 - 15:51

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Dans le cadre de la Journée mondiale contre la torture qui aura lieu le 26 juin, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme organiseront, du 23 au 24 juin à Paris,  un séminaire international consacré à la prévention de la torture en Afrique francophone

Ce séminaire vise à relever les défis et les enjeux auxquels les États sont confrontés dans la mise en place des mécanismes nationaux de prévention de la torture tout en encourageant leur création dans les pays non encore dotés de ces institutions. Il sera question aussi de proposer des solutions concrètes pour améliorer leur efficacité sur le terrain.

Présidé par le Secrétaire général de la francophonie, Abdou Diouf, le séminaire réunira une soixantaine de participants parmi lesquels de hauts représentants d’États africains ainsi que les ambassadeurs basés à Paris, une représentante de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, les directeurs de mécanismes de prévention de la torture de ces différents pays, des représentants et experts des Nations unies, et des directeurs d’ONG nationales et internationales œuvrant dans le domaine de la prévention de la torture et des traitements inhumains et dégradants.

Pour rappel, le Protocole facultatif à la Convention contre la torture et les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a été adopté le 18 décembre 2002. Il est entré en vigueur le 22 juin 2006. C’est un traité international qui a pour originalité de prévoir une structure internationale et une structure nationale de surveillance de sa mise en œuvre.

En 2013, l’OIF et le Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies ont  convenu, dans le cadre de leur feuille de route pluriannuelle, de conjuguer leurs efforts afin de contribuer à la mise en œuvre du protocole facultatif dans les onze États d’Afrique francophone qui l'ont ratifié.

Yvette Reine Nzaba