Lutte contre le paludisme : le gouvernement renouvelle son engagement

Lundi 27 Avril 2015 - 14:25

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« Investir dans l’avenir. Vaincre le paludisme » a été  le thème de  la Journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée, le 25 avril, à travers le monde. La RDC, l'un des pays africains où la malaria est pérenne et cause de graves conséquences sur la santé de la population et l'économie nationale, n’a pas été en marge de cette célébration.

Au stade vélodrome où la manifestation officielle a été organisée dans le cadre de cette  journée, le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, a renouvelé l’engagement du gouvernement dans la lutte contre cette maladie tout en appelant les partenaires à travailler dans l’unité. « La lutte contre la malaria est une priorité pour le gouvernement. La célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme n’est pas une occasion pour louer  cette maladie mais l’occasion du renouvellement de notre engagement dans le combat que nous menons tous, parce que le paludisme est un danger pour de nombreuses familles. Main dans la main et unis au sein de l’initiative faire reculer le paludisme, continuons à travailler ensemble pour vaincre le paludisme », a-t-il déclaré .

Pour le ministre de la Santé publique, face à l’ampleur de la maladie, la réponse  au paludisme doit être  à la dimension du fléau qui nous menace. C'est la raison pour laquelle le gouvernement  intervient toujours  en faveur  de la santé de la population en cas de flambées épidémiques du paludisme. Tout en reconnaissant que la lutte contre le paludisme en RDC connaît des progrès, le Dr Félix Kabange Numbi fait savoir que ces efforts ne doivent pas pour autant être relâchés. C’est pourquoi il invite les partenaires à travailler ensemble.

Le Dr Félix Kabange Numbi a également adressé à la communauté  trois messages-clés : « Dormir et faire dormir les membres de la famille sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide; chaque fois qu’un membre de la famille fait de la fièvre, il faut l’amener au centre de santé; la femme enceinte, dès qu’elle observe les premiers mouvements de l’enfant, doit se rendre  à la consultation prénatale pour recevoir la moustiquaire et les médicaments pour se protéger contre le paludisme ».

Pour sa part, le représentant par interim de l’OMS en RDC, le Dr Déo Shimirimana,  qui a lu le message de la directrice régionale de l’OMS, le Dr Rebecca Mathidiso Moeti, a fait savoir que  le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique continuera de fournir des orientations fondées sur des informations factuelles à tous les pays et aux acteurs pour mieux cibler les interventions de lutte contre le paludisme, renforcer les systèmes nationaux de santé en vue d’assurer la couverture sanitaire universelle et accélérer les progrès vers une Afrique exempte de paludisme.

Avant de se rendre au stade vélodrome, le ministre de la Santé publique est allé personnellement  remettre des moustiquaires imprégnées d’insecticide aux refoulés de Brazzaville qui ont élu domicile en plein air, derrière le stade  cardinal Malula, ex-24 novembre,  en face de la maison communale de Kisnhasa.  Le paludisme tue, a-t-il dit,  et nous avons été saisis qu’il y a eu des enfants qui sont décédés ici à cause tout simplement de la fièvre, parce que ce sont des populations très appauvries qui n’ont pas des moyens. C’est pourquoi, pour célébrer cette journée, nous  avons voulu venir auprès des populations vulnérables. Et parmi elles, il y a celles qui vivent ici et nous sommes venus leur distribuer des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour qu’elles puissent prévenir le risque de paludisme  et protéger  les enfants.

Aline Nzuzi