Lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme : le Comité de coordination nationale sollicite l’appui financier des partenaires

Vendredi 31 Mai 2019 - 18:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La structure a organisé, le 29 mai à Brazzaville, un atélier sur l’élaboration de la stratégie de mobilisation des ressources, dans le but de vulgariser auprès des partenaires son plan d’action budgétisé.

Le Comité de coordination nationale (CCN) de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme envisage de faire un plaidoyer auprès du secteur privé, du gouvernement et des partenaires techniques financiers pour la mobilisation des ressources et communiquer davantage pour se faire connaître. Aussi compte-t-il mettre en place une force opérationnelle pour élaborer un plan stratégique de mobilisation des ressources, un budget de travail de cette force ainsi qu’identifier les mécanismes de financement de chaque partenaire potentiel.

L'atelier qui vient d'être organisé fait suite au constat fait dans le rapport annuel d’activités du CCN qui dénonce la faible contribution de l’Etat à son budget de fonctionnement.  Il a permis aux membres du bureau du CCN, aux partenaires techniques et financiers, aux représentants de la société civile ainsi qu'aux délégués des administrations du secteur public et privé d’échanger pour impliquer toutes les parties prenantes à se mobiliser pour les ressources additionnelles potentielles.

Le but général était d’élaborer une stratégie efficiente de mobilisation des ressources permettant d'identifier de nouveaux partenariats utiles au CCN, aussi bien publics que privés, pour la réalisation de ses activités, et élaborer une feuille de route conjointe de mobilisation des ressources.   

Le président du CCN, le Dr Benjamin Atipo, a expliqué à cette occasion que la méthodologie d’allocation du Fonds mondial pour la période 2018 à 2020 avait affecté une part plus importante des financements aux pays dont la charge de morbidité est la plus élevée et les revenus les plus faibles.  Il a, par ailleurs, indiqué que les sommes allouées aux pays, huit cents millions de dollars, ont été rendues diponibles pour des investissements à effet catalyseur au cours du cycle du financement 2017 à 2019.

« Tous les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, quelle que soit la charge de morbidité, et tous les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ayant la charge de morbidité faible ou modérée, doivent commencer les préparatifs de la transition au cours de cette période, afin de renforcer l’appropriation par le pays et de consolider la pérennité des programmes. Le Fonds mondial exige aux pays de s’engager à cofinancer la riposte aux maladies », a-t-il déclaré.

Benjamin Atipo a déploré les pénibles décaissements des sommes allouées dont très peu de pays sont autour de 10% d’inscription budgétaire.                                                                                                                                                                                              

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les participants à l'atelier/ Adiac

Notification: 

Non