Lutte contre le VIH-sida : le Congo appelé à doubler d’efforts

Lundi 27 Janvier 2020 - 17:30

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Le directeur pays représentant de l’Onusida au Congo, Baruani Yuma Kilundu, a invité le 25 janvier le gouvernement congolais à doubler d'efforts au niveau de la prévention de transmission du VIH-sida de la mère à l’enfant afin d’atteindre la stratégie 3/90 d’ici à 2030.

La faible prise en charge des enfants ayant accès au traitement antirétroviral à moins de 20% pourrait faire que le Congo n’arrive pas à l’élimination de la pandémie d’ici à 2030, a-t-il expliqué.

A cet effet, poursuit Baruani Yuma Kilundu, l’Onusida continue à travailler avec les partenaires nationaux pour améliorer les pourcentages afin de s’approcher de l’ambition de l’Onusida : inciter les communautés à connaître leur statut sérologique, rendre accessible le traitement antirétroviral ainsi que supprimer la charge virale des personnes recevant le traitement antirétroviral. 

Le représentant de l’Onusida a fait la déclaration lors de la journée santé et bien-être ouverte au personnel du Système des Nations unies afin de lui permettre de pratiquer les activités physiques en vue de prévenir les maladies cardiaques, sources de diabète, tension et bien d’autres.

La journée a été marquée de la pratique du sport et s’inscrivait dans le cadre des activités de lutte contre le VIH-sida. L’objectif a été d’encourager ce personnel à effectuer le test de dépistage du VIH, la tuberculose et de l’hépatite B afin d’inciter les autres à se faire dépister et passer le message de gratuité du traitement.

Au Congo, près de cent mille personnes vivent avec le VIH-sida. Parmi elles, 60% de malades ont accès au traitement antirétroviral. Les femmes enceintes vivant avec le VIH ayant accès au traitement représentent près de 35 et 36% pour que leurs enfants ne vivent pas avec le VIH.  

 Le directeur pays a, par ailleurs, énuméré les aides de son organisation au Congo dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Parmi celles-ci, figurent, la dotation d’un outil pratique de dernière génération, un cadre stratégique national qui couvre la période de 2019 à 2022, la mobilisation des capitaux auprès du Fonds mondial.   

 Pas de discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH

Les personnes vivant avec la maladie méritent une attention particulière et une solidarité de la communauté avec une acceptation sociale sinon elles vivront dans la clandestinité avec le risque de contamination de la maladie. « La connaissance du statut sérologique permet de mieux gérer sa vie et d’installer une prise en charge adéquate. Etre déclaré séropositif ne signifie pas que la vie s’est arrêtée. Le Sida est une maladie chronique que l’on peut travailler sans problème. Tout le monde peut l’éviter et l’attraper », a-t-il déclaré.

Lydie Gisèle Oko

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