Lutte contre l’exclusion sociale : le Congo et l’AFD échangent sur la question à Brazzaville

Jeudi 17 Avril 2014 - 12:51

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À l’occasion du séjour à Brazzaville de la mission de supervision du Projet d’appui à la refondation de la formation en travail social, l’Agence française de développement (AFD) et des experts congolais ont organisé une table ronde sur le thème : « Croissance inclusive : quelles pistes d’actions pour la lutte contre l’exclusion sociale au Congo ? »

 La lutte contre l’exclusion sociale constitue un enjeu important au Congo où des couches importantes de la population demeurent pauvres et vulnérables, ont souligné les experts.

« Ces couches sociales sont souvent victimes d’exclusion et de marginalisation, avec des difficultés d’accès aux services sociaux de base », a rappelé Céline Gratadour, chef de projet à la division Éducation, formation professionnelle et emploi à l’AFD à Paris. Elle a par ailleurs évoqué l’approche de l’AFD sur la protection sociale, qui a consacré en 2012 près de 7 millions d’euros au financement d’actions dans les pays en développement et d’outre-mer. Ces projets, a-t-elle assuré, contribueront notamment à la scolarisation de 10 millions d’enfants en école primaire et de 3 millions en collège, ainsi qu’à l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable pour 1,79 million de personnes.

D’autres communications présentées par des cadres du ministère des Affaires sociales ont montré les efforts du gouvernement congolais en faveur des personnes vulnérables. Rubain Batila Kissita, conseiller au développement social au ministère des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité, a évoqué la politique nationale d’action sociale comme réponse à la lutte contre l’exclusion sociale au Congo. Il a expliqué que le plan national d’action sociale prévoyait un certain nombre de dispositions pour les personnes vulnérables allant dans le sens de la solidarité nationale. Il s’agit, a-t-il précisé, de mesures de protection, de mesures promotionnelles, du renforcement du cadre de gestion de la famille, de l’approche communautaire, du droit des personnes en situation de haute vulnérabilité, de la gestion axée sur les résultats, etc.

« Le plan national d’action sociale a pour intention finale de fournir à l’ensemble de la population un centre de protection sociale imparti des mesures de base en vue de réduire la vulnérabilité, d’aider à mieux gérer les risques sociaux et de garantir l’activité humaine », a conclu Rubain Batila Kissita.

Tiras Andang

Légendes et crédits photo : 

Les conférenciers (© Adiac).