Lutte contre l’insécurité : les chefs de quartiers appelés à s’y impliquer

 La réunion d’échange entre gestionnaires de la cité qui s’est tenue en présence de Disso Bakonga, secrétaire général de la mairie de Pointe-Noire, a été axée sur les questions de paix, de sécurité et de l’ordre public dans la ville océane où le phénomène de «Bébés noirs» prend petit à petit de l’ampleur.  Cette activité  intègre la série de rencontres initiées par le député maire de la ville, en vue de garantir l’ordre et la sécurité des personnes et des biens. Elle intervient deux jours après la rencontre des autorités municipales et des chefs de quartiers avec le ministre d’État,  ministre de la Construction, de l’Urbanisme, de la Ville et du Cadre de vie, Claude Alphonse N’silou, qui dans sa communication avait appelé les chefs de quartiers à s’investir dans la lutte contre l’insécurité en général et contre les Bébés noirs en particulier. «Nous sommes dans la même dynamique de la réunion avec le ministre d’État», a indiqué Disso Bakonga.

Il s’est agi donc, au cours de la rencontre avec les responsables de la police, de regarder ensemble les solutions pour créer les conditions de bien-être de la population. « La sécurité n’a pas de prix, c’est l’affaire de tous, elle nécessite l’implication de tous », a souligné le colonel Ngoyila Gabin Romuald, commissaire de police de l’arrondissement 1 Eméry Patrice Lumumba. Ainsi, pour contribuer à la lutte contre l’insécurité qui sévit dans la ville,  les chefs de quartiers ont été invités par Serge Pépin Itoua Poto à renseigner la police sur tout ce qui touche ou concerne la sécurité. Mission leur a été confiée d’aller vers les propriétaires des parcelles afin de leur demander de signaler toute arrivée de nouveaux locataires et de dénoncer toutes présences suspectes. Ils devront ensuite relayer les informations reçues à la police.

Les chefs de quartier ont été invités à sensibiliser les populations, dès ce jour, de ces mesures prises pour lutter contre l’insécurité. «Nous avons été informés de l’évolution des Bébés noirs. Il nous a été demandé d’être regardants vis-à-vis de ceux qui rentrent dans les quartiers. Nous devons aller vers les propriétaires des parcelles pour les informer de ces mesures et nous transmettrons les informations reçues à la police. Avant nous avions peur des représailles que certains d’entre nous ont subies. Mais les responsables de la police nous ont rassurés de leur protection au cours de cette rencontre. Nous allons travailler de connivence avec eux », a confié Ndibandi Jean Marie, chef de quartier 312 Voungou 4 la Dianga (arrondissement 3 Tié-Tié).