Maraîchage : les pratiquants de Brazzaville expriment le besoin d’espace cultivable

Lundi 30 Novembre 2020 - 16:45

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Les groupements des maraîchers des zones nord et sud de Brazzaville sollicitent en plus de l’appui technique et financier du ministère en charge de l’Agriculture l’affectation des espaces de terrain devant leur permettre d’augmenter la production et contribuer à la sécurité alimentaire.

Ces groupements ont déploré l’insuffisance des terres disponibles pour exercer leur activité, le manque d’eau dans les différents sites de maraîchage, ainsi que le manque de formation des acteurs.

Le président du groupement des maraîchers " Bio et transformation" de Kintélé, Marcel Matassa, a souligné la nécessité d’augmenter la productivité en dépit des difficultés auxquelles les maraîchers sont confrontés. « Il nous manque les engrais naturels, car c’est cela la base de notre activité », a-t-il lancé.

« Nous sommes nombreux à pratiquer l’agriculture sur le site de Kintélé. Malheureusement, l’espace fait défaut. Nous avons également besoin d’un appui logistique », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le trésorier du groupement des maraîchers « Terre et vie » du site Agri Congo, Dieudonné Bazebibouta, a suggéré que les cadres du ministère en charge de l’Agriculture puissent de temps en temps descendre sur le terrain pour renforcer les capacités des maraîchers. « Les cadres du secteur de l’agriculture ne devraient pas s’asseoir dans les bureaux, alors que les pratiquants ont besoin de leur expertise », a-t-il dit.

Selon lui, la flambée des prix des légumes sur le marché est due à la faible production. D'où, il sied aux maraîchers de disposer d'espaces cultivables plus larges afin de pouvoir produire en fonction des besoins locaux. 

Signalons que le projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale possède une composante dénommée « Appui direct aux groupes de producteurs et aux petites et moyennes entreprises agroindustrielles. Celle-ci vise à renforcer la productivité et l’accès aux marchés le long des chaînes de valeur et à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’appui au titre de cette composante est fourni par le biais d’un programme de financement à coûts partagés.

 

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Une agricultrice au site "Agri Congo"

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