Marché commun africain : six secteurs prioritaires à libéraliser avant 2020 en RDC

Vendredi 29 Juin 2018 - 17:45

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Outre la libre circulation des marchandises dans l’espace continental à la suite de l’ouverture des barrières douanières, les autorités congolaises entendent ouvrir certains secteurs comme les finances, la communication, le tourisme, les assurances, les transports et les services fournis par les entreprises.

L’on estime qu’au moins vingt-deux pays vont ratifier l’accord sur la Zone de libre-échange continentale (Zlec) avant l’expiration de l’échéance en 2020. Pour l’heure, quatre pays seulement ont commencé tant bien que mal à le mettre en œuvre. Entre-temps, les négociations se poursuivent pour accélérer le processus de son application rigoureuse après des avancées encourageantes enregistrées par les chefs d’État et de gouvernement dès le début des négociations.

À l’échéance 2020, l’Afrique entrera forcément dans une nouvelle ère qui suscite à la fois l’optimisme et le pessimisme des pays de la région. En effet, l’accord sur la Zlec prévoit la libéralisation d’au moins 90 % des importations des pays africains. Cette échéance suscite une certaine inquiétude dans les économies fragiles comme celle de la République démocratique du Congo (RDC). Mais les autorités nationales ont tenu, pour leur part, à signaler des avancées majeures dans plusieurs secteurs et ce, depuis plusieurs années. Des réformes importantes ont abouti à la libéralisation d’un secteur aussi stratégique que l’assurance dans le pays. Malheureusement, les choses tirent en longueur depuis la promulgation de la loi.

En dépit des doutes légitimes, les réformes déjà entreprises vont permettre au pays d’être suffisamment fort pour survivre à la mise en place d’un marché commun. Il s’agit d’un méga marché pour tous les pays africains. L’objectif est de pousser les entreprises continentales dans une sorte de compétition. Cela devrait conduire, espère-t-on, à une réduction progressive des coûts de production, par exemple. Beaucoup d’experts espèrent une redynamisation effective du plan national d’industrialisation ou de ré-industrialisation. À terme, ce processus vise à valoriser la production nationale et bien entendu à injecter sur le marché africain des produits congolais répondant aux standards internationaux.

Laurent Essolomwa

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