Médias : le CSLC menace de suspendre six chaines audiovisuelles

Jeudi 13 Avril 2017 - 20:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Cette menace a été formulée à l’endroit des responsables de ces structures par le   président du Conseil supérieur de la liberté de communication(CSLC), Philippe Mvouo, au cours  d’une communication le jeudi 13 avril.

 

 

Lors d'une rencontre avec les professionnels de l’information et  de la communication des médias publics et privés de la ville océane, Philipe Mvouo a dénoncé ​le non recpect des fréquences par les responsables des six chaînes incriminées. Il s’agit notamment de la Télé professionnelle Jésus en action dans le monde, la Radio Océan, la radio Nouvelle Jérusalem, Télé pour tous(TPT), Canal Océan, la société DSTV spécialisée dans la vente des décodeurs. «Nous ne pouvions pas tolérer le laisser faire. Au nom de cette liberté de communication, nous ne pouvions pas laissez les promoteurs des chaines audiovisuelles faire ce qui leur semble bon par ce que ces derniers  ont de l’argent. Pour être promoteur d’une chaine, il ne suffit pas d’avoir de l’argent et se lever un bon matin, acheter du matériel, l’installer, recruter des parents et commencer à diffuser , il y a tout une procédure administrative qu’il faudra préalablement observer », a signifié Philippe Mvouo.

En plus des chaines audiovisuelles, l’émission confessionnelle animée chaque mardi soir  sur Télé Congo Pointe-Noire par un pasteur de l’Assemblée de la sainte doctrine a été interdite d’émettre pour cause d'injures publiques proférées à l’encontre d’un autre responsable  d’une autre église. «Quand on traite l’autre de magicien, de voleur sur une chaine, ce n’est pas sérieux, cela constitue une faute professionnelle grave. Vous savez très bien que  la charte des professionnels de l’information et de la communication interdit strictement l’injure, la diffamation,  l’insolence et aussi l’atteinte à la fraternité », a rappelé Philippe Mvouo.

Pour sa part André Mpessé, directeur technique au Conseil supérieur de la liberté de communication a expliqué le désordre qui règne sur l’utilisation anarchique des ondes et des fréquences  au niveau  de certaines chaines de Pointe-Noire. « En partant des exemples que l’on va citer, des mesures draconiennes seront prises prochainement en vue d’arrêter le désordre qui règne à Pointe-Noire sur la gestion du spectre ou des ondes. Les gens doivent comprendre que les ondes n’ont pas de frontières d’où une réglementation en la matière est  recquise », a-t-il indiqué.

  

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Photos Adiac/ 1 Philippe Mvouo pendant sa communication 2, Les professionnels des médias de Pointe-Noire

Notification: 

Non