Médias : le ministreThierry Moungalla visite les Dépêches de Brazzaville

Lundi 31 Août 2015 - 20:15

Le nouveau ministre congolais de la Communication et de médias, chargé des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a eu droit à une visite guidée au siège de l'Agence d'information d'Afrique centrale (ADIAC), le 31 août 2015. Il a pu découvrir la rédaction de ce journal, l'imprimerie, la librairie et la galerie Bassin du Congo.

« Je considère qu’on n’est pas seulement en face d’un quotidien Les Dépêches de Brazzaville, mais plutôt devant un groupe multimédia, car il y a une grande diversité avec une approche multimédia et multiculturelle. Les Dépêches de Brazzaville représentent l’esquisse d’un grand média », a confié le ministre Moungalla avant d’émettre le vœu de voir le quotidien « s’étendre dans la sous-région en passant nécessairement par un enracinement local, et pourquoi pas avoir une parution quotidienne à l’intérieur du pays ».

Cette visite d'inspection, selon le ministre, s’inscrit dans le cadre d'une vision gouvernementale visant à établir un couloir de communication entre les autorités et les médias. Il s’agit également de la nécessité de booster le secteur de la communication en général et celui des médias au Congo en particulier. « Après le réaménagement du gouvernement, le président Denis Sassou-N’Guesso a souhaité qu’à l’intérieur du vocable communication, l'on ressorte le sous-secteur des médias », a indiqué le ministre Moungalla.

A côté de la communication institutionnelle qui est celle du gouvernement pour le compte de l’Etat, c’est-à-dire, la communication des autorités étatiques et politiques vers les populations, le membre du gouvernement souhaite que soit établie une sorte de synergie entre les pouvoirs publics et les différents médias publics ou privés évoluant dans le pays.

Interrogé sur le projet gouvernemental de passer de la télévision analogique au numérique, Thierry Moungalla a fait savoir que le contrat que le gouvernement congolais vient de signer avec la société chinoise Startimes, est une avancée significative dans le cadre d’installation de la Télévision numérique terrestre (TNT) au Congo. « Les pays africains ont accusé un grand retard dans la mise en œuvre de ce projet pour deux raisons majeures : premièrement, c’est un projet extrêmement couteux qui nécessite un mécanisme de financement. Le gouvernement congolais a trouvé son mécanisme de financement grâce à ce contrat avec Startimes. Deuxièmement, le retard est dû à la complexité du processus. Le projet TNT touche à la fois le ministère de la Communication, l’audiovisuel, la régulation, et bien évidemment le public qui doit avoir un produit répondant à son pouvoir d’achat », a-t-il conclu.