Mémoire : le PCT se souvient toujours de l’œuvre de Marien Ngouabi 40 ans après sa mort

Samedi 18 Mars 2017 - 17:52

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Décédé de manière tragique le 18 mars 1977, Marien Ngouabi, président-fondateur du Parti congolais du travail (PCT), a totalisé le 18 mars 2017, ses 40 ans sous terre. Pour se rappeler son œuvre et ses bienfaits, le parti a organisé une rencontre spéciale, consacrée essentiellement aux évocations sur la vie de l’homme.

Quatre cadres et responsables de première heure du PCT, compagnons de lutte du défunt, ont monté tour à tour au créneau, pour édifier leurs sympathisants sur les qualités dont disposait cet homme politique, mais aussi sur son combat politique.

Devant le secrétaire général de leur parti, Pierre Ngolo, Florent Ntsiba qui a vécu ces moments douloureux, s’est appesanti sur les péripéties politico-militaires qui ont conduit à son assassinat crapuleux en plein jour.

Sans aller dans les détails, Florent Ntsiba affirme que ce 18 mars 1977, alors qu’il ne s’attendait pas au pire, il eut vent de ce que Marien Ngouabi était mortellement violenté, et qu’il se trouverait à l’hôpital militaire dans un état comateux.

« J’arrive à l’hôpital, j’ai vu le président Marien Ngouabi allongé, la mâchoire totalement brisée mais déjà décédé. La douleur était grande. Mais comment annoncer officiellement sa mort, c’était difficile. Tout de suite, nous avions mis en place un comité militaire du parti, composé de onze membres, pour gérer la crise. Séance tenante, ce comité a donc rédigé un communiqué nécrologique que nous avions diffusé le lendemain matin », a témoigné Florent Ntsiba.

Joséphine Mountou Bayonne, responsable de l’URFC d’alors, une branche féminine du PCT, a pour sa part, orienté son évocation sur le côté humaniste du fondateur Marien Ngouabi. Dans son témoignage, elle a loué sa simplicité et son humilité vis à vis de ses collaborateurs et aussi d’autrui.

Maurice Claude Maléla-Soba, lui aussi témoin des faits, a quant à lui, évoqué la conviction qu’avait cet homme d’Etat, de bien conduire les affaires publiques. Marien Ngouabi, selon lui, accordait un intérêt particulier à la jeunesse. Le plus souvent, il s’impliquait lui-même dans l’orientation des étudiants.

Le fondateur du PCT, poursuit-il, fut aussi un grand humaniste, et ne rendait pas le mal par le mal.

« Le président Marien Ngouabi était un humaniste. Plusieurs fois il s’est opposé à l’exécution de ses anciens camarades, membres du M22 », a précisé Maurice Claude Maléla-Soba.

Après la séance d’évocations, les responsables, cadres, membres et sympathisants de ce parti sont allés déposer une gerbe de fleurs au Mausolée qui porte son nom.

Né le 31 décembre 1938, à Owando, dans la Cuvette, Marien Ngouabi est mort à l’âge de 39 ans.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Les membres du PCT célébrant le 40ème anniversaire de la mort du président Marien Ngouabi (photo adiac)

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