Météorologie : le Congo bientôt doté d’un cadre national des services climatiques

L’objectif de cet atelier est de réunir, d’après un communiqué de presse de l’ANAC, toutes les parties prenantes et institutions en charge du climat, de la prévision météorologique et hydrologique avec des utilisateurs de ces prévisions. Il s’agit notamment des planificateurs de développement, preneurs de décision, et des services techniques de tous les secteurs sensibles aux temps et au climat (agriculture, élevage et sécurité alimentaire, santé, gestion de catastrophes, tourisme, infrastructures, protection civique). Le but étant de permettre une production des services climatiques pertinents, et d’appuyer une meilleure gestion des risques climatiques par les populations vulnérables vivant dans des zones à risque et explosées aux catastrophes naturelles.

« Si un accord est conclu entre les participants, une initiative nationale pilote multisectorielle sera lancée sous la direction de la plus haute autorité du pays, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé, l’Unisdr et les organismes scientifiques et gouvernementaux concernés », précise le communiqué.

Les participants définiront collectivement, pendant les travaux, les seuils d’alerte pour chacune de ces menaces en ce qui concerne l'ampleur, la probabilité et le délais de l’évènement prévu. Ils examineront les autres défis et possibilités de relier l’information aux décisions prises. Un processus qui devrait aboutir à la conception de décisions fondées sur des prévisions ainsi que des prévisions fondamentalement basées sur des décisions. L’atelier de Kintelé permettra également d’identifier les mécanismes de communication, la chaîne d’action et de commande qui sera déclenchée par les gestionnaires de catastrophes nationales une fois l’alerte reçue.