Meurtre à Garamba : Irina Bokova donne de la voix

Mercredi 25 Mai 2016 - 18:50

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La directrice générale de l’Unesco a condamné l’assassinat de trois gardes du parc national survenue à l’occasion de l’attaque violente dont elle a été l’objet le 23 avril.

Une vue aérienne du Parc National de la GarambaC’est avec tristesse et colère qu’Irina Bokova a décrié l’assaut qui n’a pas fait que trois victimes. En effet, en plus des gardiens décédés, deux ont été blessés. Aussi, tout en condamnant avec force cette action criminelle, la directrice générale de l’Unesco a tenu à encourager ces agents qui œuvrent pour la protection de ce site, du reste, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1980. « Je salue, une nouvelle fois, le courage de gardiens qui risquent leurs vies pour assurer la protection de ce patrimoine qui est le bien commun de tous les Congolais et de toute l’humanité », a-t-elle dit. Et d’ajouter en s'adressant aux autres nations : « J’appelle tous les pays à soutenir les efforts de la République démocratique du Congo pour assurer la protection des sites. Ils représentent un potentiel de développement, de paix, de ressources pour tout un peuple, et ne doivent pas être laissés à la merci des braconniers ».

Par ailleurs, convient-il de rappeler, le Parc national de la Garamba a bien plus d’une fois subi les affres des conflits qui gangrènent cette région de l’Est. En effet, il se trouve que, signale ici l’Unesco, des homicides y ont été commis depuis avril 2015. L’on a déploré ainsi l’exécution de huit gardes de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et de trois militaires des Forces armées de la RDC. Pour ces derniers, souligne-t-on, ils « ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions ». Malheureusement, le Parc national de la Garamba n’est pas le seul à subir des pareils dommages. L’on se souviendra notamment qu’en mars dernier, le Parc national de Kahuzi-Biega avait lui aussi enregistrer le meurtre d’un de ses gardes. Dans la même période, le Parc national des Virunga avait enregistré, à la suite d’un assaut de rebelles, le décès de deux gardes de l’ICCN. La réserve de faune à Okapis non épargnée avait connu un sort presqu’identique en se trouvant avec deux autres personnes tuées dont une plus tôt soit en novembre.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Une vue aérienne du Parc national de la Garamba

Notification: 

Non