Mobilisation de capitaux : la souscription continue jusqu’en fin septembre

La société boursière, la Financière, chargée d’animer cette opération et tout évènement relatif au déroulement de cette mobilisation de capitaux, a opté pour cette rallonge afin de faire participer un grand nombre de Congolais. La levée de fonds n’est pas exclusivement pour le Congo, elle concerne la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

La Financière a réservé la  part de lion des obligations aux particuliers. La société boursière pense aussi ne pas avoir suffisamment vulgarisé sur la culture boursière, qui est encore embryonnaire au Congo, d’où la décision de repousser et de prendre le temps pour faire intéresser l’opération amorcée.

En effet, les plus gros souscripteurs sont le plus souvent les institutions financières, connaissant déjà le marché boursier. Cependant le Congolais moyen, visé par l’arrangeur et chef de fil, n’a pas vraiment adhéré.

« Le montant de l’opération est de 40 milliards et le prix de l’émission est de 10 mille FCFA et notre objectif est de toucher  le plus petit Congolais. L’idée est de permettre aux Congolais de mieux cerner ce que c’est une levée de fonds, un marché boursier, un emprunt obligataire afin que, lorsque d’autres produits arriveront sur le marché boursier, Ils ne soient pas en déphasage », a expliqué le chef de département Développement externe de la Financière, Giraldin Gambomi Dzanga.

Pour rappel, le Fagace est une institution financière spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés qui a émis un emprunt obligataire par appel public à l’épargne, rémunéré à un taux d’intérêt de 5,25% l’année sur une durée de 5 ans.

Ainsi, cette opération s’inscrit dans le cadre de la poursuite du développement et de l’expansion des activités du Fagace à travers le financement de développement. De nombreux projets ont été retenus pour un financement direct, tels  la mise en place d’une unité de transformation localement de fèves de cacao en tourteaux, poudre et beurre de cacao à Douala au Cameroun ; l’installation d’une usine de pots en PET à Pointe Noire au Congo. Il vise à satisfaire 80% de la demande des entreprises nationales en pots utilisables pour le conditionnement des aliments liquides d’ici 2015.

La Financière se présente en alternative aux côtés des crédits classiques, un autre mode de financement de l’économie nationale en procédant par appel public à l’épargne, d’actions (négociation de titres de propriété) et ou obligation (dettes à long terme). Étant un acteur du marché boursier au Congo, l’option stratégique retenue est celle d’un intermédiaire exerçant tous les métiers de la bourse.