Mois de l’amitié: les TIC facteurs d’émancipation de la femme

Samedi 13 Juin 2015 - 15:45

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L’Association congolaise d’Amitié entre les peuples (ACAP) que dirige Vital Balla a échangé le 12 juin avec les habitants du neuvième arrondissement Djiri sur le thème « L’autonomisation de la femme dans le travail est-elle le socle du développement ? »

La rencontre a été organisée dans le cadre de la célébration du 51e mois de l’amitié de l'association sur le thème « l’ACAP dans la lutte contre la pauvreté plurielle», en présence du maire de cet arrondissement, Victorine Ida Ngampolo.

Le thème : « L’autonomisation de la femme dans le travail est-elle le socle du développement ? », a été développé par l’un des membres de l’association, Alhadj Moussounda Kintombo.

L’objectif a été, d'après l'orateur, de circonscrire la problématique de l’autonomisation culturelle, politique, économique et sociale des femmes.

Alhadj Moussounda Kintombo a circonscrit sa communication sur la définition des concepts, les critères d’autonomisation, les enjeux et défis ainsi que les obstacles auxquels sont confrontées les femmes pour leur autonomie. «Promouvoir l’autonomisation des femmes, c’est les encourager à participer au devenir de leur société et à favoriser le développement durable. La participation et l’inclusion des femmes constituent un moyen d’accroître leur voix dans le processus décisionnel économique d’un pays», a-t-il indiqué.

Il a expliqué que selon les Nations unies, l’autonomisation des femmes est définie à partir des critères, notamment, de la dignité, du droit de faire et de déterminer ses choix, du droit d’avoir accès aux ressources et aux opportunités de la femme et sa capacité d’influencer le changement social afin de créer un ordre économique plus juste.

Déplorant la sous représentativité des femmes en Afrique, Alhadj Moussounda Kintombo les a invitées à la compréhension du monde centré sur les faits. Les femmes poursuit-il  partagent les mêmes croyances, les mêmes rêves et le même avenir que les hommes. Elles doivent relever leurs défis dans tous les domaines.

 D’après lui, les TIC sont l’un des facteurs d’émancipation de la femme. Elles leur donnent l’opportunité de trouver l’information, d’accéder à des services d’éducation et de santé, et même de collaborer, de communiquer et de faire entendre leur voix. « Le manque d'infrastructures adéquates et d’accessibilité aux technologies souvent en conjonction avec le coût élevé de la connectivité ne doit pas vous empêcher de tirer profit des bénéfices de l’utilisation des technologies numériques », a-t-il conclu.

Pour le maire de Djiri, Victorine Ida Ngampolo, ces échanges ont été enrichissants aux femmes de son arrondissement.  Elle les a exhortées à être plus dynamiques avant d’assurer les membres de l’ACAP de son soutien.

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

les échanges entre ACAP et les habitants de Djiri (crédit-adiac)

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