Mossaka : Les agriculteurs invités à produire davantage

« Avec la crise économique qui secoue notre économie, le gouvernement sera amené à réduire le coût des importations. La vie deviendra chère et la population cherchera à consommer local. Malheureusement, la production nationale ne répondra pas aux besoins », a indiqué le ministre de l’Agriculture, lors d’une rencontre qu’il avait organisée en marge de l’inauguration du marché de Mossaka, avec ces différents acteurs.

« Nous sommes heureux de savoir que Mossaka s’est lancé aussi dans l’agriculture malgré les inondations. L’Etat va créer les conditions de développement de ces filières. Car, notre but c’est de couper le cordon qui nous relie avec le commerce international », a-t-il rassuré.

Afin de relever ce défi majeur, une agence de l’élevage et de pêche à Mossaka est en cours de création, a annoncé le ministre. Elle apportera non seulement une assistance technique aux acteurs de ces filières, mais surtout leur faciliter l’accès aux financements auprès des établissements de crédits de leur localité.

« Nous sommes en train de travailler avec les bailleurs de fonds internationaux pour trouver la possibilité de mettre à la disposition de ces établissements bancaires l’argent qu’il faut pour qu’ils octroient des crédits aux pécheurs, aux agriculteurs et aux éleveurs », a conclu Henri Djombo.

Signalons que les acteurs des filières citées ci-dessus, sont confrontés entre autres, au manque de matériels agricoles, d’aliments de bétail et de poissons ainsi que des moyens financiers et roulants.   

Outre les inondations, principales obstacles pour le développement de ces différentes activités, l’apparition des hippopotames le long du fleuve Congo, à 15 km de Mossaka, ne facilite pas non plus le travail des pêcheurs, a-t-on appris. 

Avec la chute des cours des matières premières, l’agriculture est devenue un pilier important sur lequel se fonde désormais l’industrialisation du Congo. Ce pays vise à atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle en 2019.