Mouvement sportif : les élections se tiendront après les Jeux olympiques de Tokyo

Le Cnosc l’a annoncé dans le communiqué ayant sanctionné son assemblée générale annuelle tenue le 25 juillet. Avec le report des JO de Tokyo,le cycle des élections  des comités nationaux olympiques (CNO)  va lui aussi prendre un coup. Le Cnosc, a précisé ses membres, tient habituellement ses élections régulières durant l’année qui suit les JO de l’olympiade. Prévus pour 2020, les JO de Tokyo ont malheureusement été décalés du 23 juillet au 8 août 2021 à cause de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19.

Dans une circulaire datant du 23 avril 2020, le CIO a donné les orientations aux CNO impactés à savoir ceux dont les élections quadriennales devraient se tenir entre août 2020 et août 2021. S’appuyant sur la charte olympique, le  CIO a rappelé  que le cycle électoral des CNO n’est pas lié expressément à la tenue des JO avant d’ajouter que la  seule exigence est que les mandats des dirigeants élus des CNO ne dépassent pas 4 ans. Le CIO a par ailleurs proposé deux solutions à la plupart des CNO impactés. Il s’agit, a-t-il conclu, d’organiser les élections dans les délais prescrits par les statuts ou  bien de suivre le cycle des JO en organisant les élections aussitôt après les JO en 2021.

 L’actuel comité exécutif du Cnosc, élu le 27 mai 2017 et dont le mandat de 4 ans devrait prendre fin le 26 mai 2021 conformément à l’article 20.2 de ses statuts, a choisi la deuxième proposition. Son choix a été soutenu par Jérôme Poivey, chef du département juridique du CIO, lequel  dans un entretien téléphonique, a reconnu la difficulté pour le comité exécutif du Cnosc qui sera nouvellement élu avant les JO de prendre aussitôt le relais en mai 2021 pour assurer une bonne préparation et la participation des athlètes congolais aux JO de Tokyo.

« Dans ce cas, considérons que la préoccupation principale est de permettre au Cnosc de préparer au mieux sa délégation pour les JO, le CIO consentira à titre exceptionnel à une extension du mandat initial de 4 ans. C’est ainsi que le comité exécutif a sollicité et obtenu de l’assemblée générale du Cnosc du 25 juillet la dérogation d’organiser ses élections aussitôt après les JO en 2021 et le cycle électoral devrait ensuite revenir à la normale après les JO de Paris en 2024 », peut-on lire dans le communiqué final ayant sanctionné les travaux.

Sur la préparation des JO, Françoise Mahoungou, cheffe de la délégation congolaise, a rappelé  que la présence de Covid-19 a eu un impact sur l’organisation administrative notamment sur les accréditations. Selon elle, certains passeports des membres déjà accrédités ne répondent plus à l’exigence des organisateurs. Dans les orientations, le Cnosc a instruit les fédérations concernées de lui faire parvenir le calendrier des compétitions qualificatives qui restent ainsi que le palmarès de potentialité de chacun de leurs athlètes.

A l’ouverture des travaux, le président du Cnosc avait déjà relevé le mauvais bilan général de l’année 2019 avec la participation peu élogieuse du Congo aux 12^emes   Jeux africains  de Rabat 2019. Raymond Ibata a invité tous les responsables du mouvement olympique à prendre dès à présent les dispositions pour une participation de qualité des athlètes congolais aux prochaines grandes compétitions continentales et mondiales.

 « Nous allons tous nous mettre à l’ouvrage pour aider les athlètes congolais à participer à toutes les compétitions au niveau international », a indiqué Raymond Ibata, le président du Cnosc pendant que le directeur de cabinet du ministre des Sports et de l’Education physique Jacques Gambou rassurait : « Le ministère des Sports et de l’Education physique ne ménagera aucun effort pour qu’ensemble les échéances de la saison sportive 2020-2021 connaissent un succès ».