Municipalisation accélérée - France : ultime rencontre de concertation entre la diaspora et Thierry Lézin Moungalla

Mercredi 30 Juillet 2014 - 13:22

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Dans le cadre de la concertation entre les ressortissants de la Lékoumou, les représentants des associations, les candidats au voyage à Sibiti et Thierry Lézin Moungalla, président du comité de suivi de la municipalisation accélérée dudit département, de passage à Paris, une rencontre s’est tenue à Suresnes, en présence de l’ancien ministre Charles Ngouoto-Moukolo, l'ancien diplomate Abel Loumingou, Corine Marteau, Pierre Chaban Ngoma Biyot et des conseillers de l’ambassade du Congo en France, Alexis Ekaba et André Ludovic Ngouaka-Tsoumou

Pour Thierry Lézin Moungalla, il était important de venir à la rencontre des Congolais de l’étranger et de leur dresser un état des lieux depuis la mise en place du comité de suivi qui accompagne l’État dans la réalisation du processus de municipalisation accélérée du département de la Lékoumou.

S’appuyant sur les expériences passées dans les autres départements du Congo, le processus de la municipalisation accélérée de la Lékoumou s’est amélioré, a expliqué le député de la circonscription. Dans ses deux phases, festive et infrastructurelle, « on parle de moins en moins d’éléphants blancs. Nous avons plutôt des réalisations de proximité en faveur de nos populations. C’est le cas du futur aéroport qui abritera, outre le pavillon présidentiel, un guichet commercial ouvert au public. Une motivation patriotique qui nous incite à travailler à l’unisson pour la réussite de cet événement. Ewo est le modèle administratif à suivre », a-t-il souligné.

En ce qui concerne la participation des Congolais de l’étranger, le président du comité de suivi est revenu sur les conclusions de différentes concertations avec les autorités congolaises en charge du dossier. Il en ressort que le Département des Congolais de l’étranger avait obtenu une trentaine de billets pour la dernière municipalisation à Djambala. De là, une tradition administrative est née, à laquelle il n’est plus facile de déroger. « Nous devons nous parler en adultes », a précisé le ministre. Et de poursuivre : « Des choix doivent être opérés face au matériel à acheminer à Sibiti ou face aux multiples listes des candidats au départ. »

 Au sujet de cet arbitrage sur les coupes budgétaires, l’assistance est tombée d’accord sur le bien-fondé de la rigueur demandée aux participants. De manière unanime, les différents ténors de la Lékoumou, autour de Corine Marteau pour le comité de pilotage Sibiti 2014/France, de Pierre Chaban Ngoma Biyot de Sikozabam*, de Charles Ngouoto-Moukolo et d’Abel Loumingou, ont établi une liste unique de trente personnes pour la délégation en partance à Sibiti et ont défini les priorités. Par exemple, pour ceux et celles qui partiront, un de leurs trois bagages autorisés sera réservé aux produits de première nécessité en faveur des populations.

C’est aussi dans la même bonne humeur qu’ils ont accepté le repas offert en leur honneur par le président du comité de la municipalisation accélérée à la Guinguette 2014 de Suresnes.

*Sikozabam, association de ressortissants des cinq districts de la Lékoumou : Sibiti, Komono, Zanaga, Bambama et Mayeye

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

La réunion de Suresnes (© Patrick Laurent Bitsi).