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Nature

Samedi 27 Août 2016 - 12:36

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Il suffit de faire quelques pas hors de nos grandes villes pour constater que le Congo, notre Congo, possède un capital tout à la fois intact et largement inexploité dont la mise en valeur rationnelle accélèrera, demain, sa marche vers le développement durable à un rythme incroyablement rapide. Au-delà des ressources minérales et énergétiques qu'il contient en sous-sol, son territoire recèle, en effet, un véritable trésor composé de terres fertiles, de forêts intactes, d'étangs, de fleuves et de rivières sauvages qui jusqu'à présent n'ont guère contribué à l'élévation du niveau de vie de ses populations.

D'où la question suivante que se posent désormais tous les écologistes et même, au-delà de ces spécialistes, les simples observateurs de la scène congolaise : pourrons-nous, saurons-nous exploiter nos richesses sans porter atteinte à l'environnement, sans dégrader la nature qui nous entoure et nous protège comme, hélas !,  trop de peuples le font aujourd'hui sur les cinq continents ?

À cette question il est une seule réponse possible. La voici résumée en quelques mots : ce ne sera possible que si, dans le même temps où l'Etat veille au strict respect des règles protégeant l'environnement, la société civile, dans toutes ses composantes, se pénètre quant à elle de l'idée aussi simple que juste selon laquelle son destin individuel et collectif dépendra de sa propre vigilance dans les années à venir.

Nous en sommes malheureusement loin, bien loin, comme le montre le peu d'attention que suscite encore chez nous  la protection de la faune et de la flore, le rejet en masse dans la nature de produits polluants ou non dégradables, la construction d'infrastructures dans des zones où manifestement rien ne devrait être entrepris, l'urbanisation anarchique, la déforestation... Un constat accablant qui, bien sûr, peut être fait à l'échelle de la planète, mais qui mérite chez nous une attention particulière puisque le bien-être des générations à venir dépendra de la lutte que nous mènerons tout au long des prochaines années pour gagner ce combat vital.

Ne nous leurrons donc pas : cette bataille ne sera gagnée que si nous faisons de l'éducation, de la formation et de la culture nos armes principales.

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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