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Ngamakosso

Samedi 6 Juin 2020 - 16:00

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Deuxième sortie nord de Brazzaville, route de Ngamakosso. On dénomme ainsi le bras de chaussée qui relie sur plusieurs kilomètres, au départ du rondpoint du collège Antonio Agostinho-Neto, à Talangaï, la banlieue de Kintélé. Elle est à nouveau praticable après des années d’interruption et plusieurs mois de travaux ayant permis d’endiguer l’érosion qui l’avait coupée en deux. Il reste à stabiliser définitivement l’ensemble avec une bonne couche de bitume et le spectre d’une nouvelle catastrophe sera conjuré.

Le nouveau maire, Dieudonné Bantsimba, qui a assisté à la réouverture de ce tronçon en compagnie du ministre de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, sait qu’il devra s’habituer à ce genre de rendez-vous au long de son mandat qui vient de commencer. Sa ville qui s’étend au jour le jour, souvent sans aucune précaution, a besoin d’un administrateur qui prend ses problèmes à bras- le-corps.

Cependant, ce serait une méprise de penser que les problèmes de Brazzaville sont seulement liés aux voiries urbaines avec leur corollaire, la circulation chaotique des personnes et des biens. Non, la capitale congolaise, ce sont aussi ses marchés domaniaux inorganisés et insalubres, ses espaces publics soumis à expropriations, les nuisances sonores et son environnement qui se dégrade dangereusement. Devant un tel décor, un plan spécial pour Brazzaville est une option qui peut changer la vie dans l’ex-capitale de l’Afrique équatoriale française.

Pour cela, il faut des idées, de l’argent et la participation des citoyens d’autant qu’ils ne peuvent pas être exclus de la liste des acteurs et facteurs qui contribuent à la destruction de Brazzaville. Ceci dit, chacun en fonction de la mission qu’il a reçue doit donner le meilleur de lui-même pour mériter de l’attention que la communauté peut lui accorder. Prions que la réouverture de la route de Ngamakosso soit le signal d’une réhabilitation inclusive de Brazza-la-verte.

 

 

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