Ngangouoni/Makélékélé : un député expérimente le maraîchage

« Une circonscription, un champ », est un projet initié par le député de la troisième circonscription de Makélékélé, Pierre Bassouama dans le but d’augmenter la production de légumes verts et minimiser le coût de ces denrées alimentaires sur le marché. Au total, deux hectares sont mis en valeur.

C’est dans ce cadre que le député de la troisième circonscription de Makélékélé a visité, le 19 août à Brazzaville, la ceinture maraichère du quartier Château d’eau/Ngangouoni. « Aujourd’hui le projet est mature. Nous avons mis en place ce projet afin que les populations de notre circonscription consomment ce que nous produisons à un coût relativement bas. Hormis le maraichage, nous envisageons faire la pisciculture. Nous avons déjà commencé avec les essais, soit l’échantillon d’un étang. Dans les jours à venir, si nous obtenons une aide extérieure, nous produirons au-delà de ce que nous avons jusque-là accompli », a déclaré Pierre Bassouama.

Ainsi, pour lutter contre la flambée du prix du légume, environ une centaine de personnes travaille à titre bénévole, dans les ceintures maraichères situées dans les quartiers château d’eau/Ngangouoni et Diata. Pour lutter contre la pauvreté, le député de ladite circonscription a promis une rémunération à ces jardiniers lorsque la production sera plus conséquente. Cependant les maraichers ont noté certaines difficultés dans l’accomplissement de leur tâche. Il s’agit notamment du manque de graines, de bottes, d’arrosoirs et autres matériels réservés au maraîchage.

Vu l’importance de l’espace exploitable, dit Pierre Bassouama, il est nécessaire d’augmenter le nombre de travailleurs. « À terme, nous comptons non seulement intéresser les jeunes, mais également les initier à la culture de la terre afin de réduire le chômage en milieu jeune. Nous continuerons à conscientiser ces derniers afin d’augmenter la main d’œuvre et de ce fait augmenter la production qui fera baisser les prix du légume sur le marché », a-t-il ajouté, avant de conclure : « Il est vrai que le député a pour rôle de représenter la population à l’hémicycle. Mais cela ne l'empêche pas, connaissant la situation sociale de ses mandants, d’avoir un regard sur ce peuple. C’est ainsi que je fais du social ma passion ».