NTIC : formation sur le web 2.0 et les médias sociaux

L’atelier est initié par le Centre national de documentation et d’information scientifique et technique (Cndist) en partenariat avec le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) ainsi qu’avec l’Agence nationale de valorisation des résultats de recherches (Anvarr). Durant cinq jours et d’une manière détaillée, les séminaristes vont améliorer leurs connaissances digitales afin d'utiliser le tweet, Facebook, le blog, des applications Internet simples, basées sur des logiciels libres, ainsi que des services conçus pour améliorer la collaboration en ligne.

L’utilisation des applications web 2.0 aidera les agents du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) à faciliter l’accès et la diffusion de l’information dans les domaines de l’agriculture et du développement dans 78 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).

Ces connaissances du web 2.0 et des médias sociaux confortés vont également aider les agriculteurs à suivre les cours des marchés agricoles et choisir les meilleures variétés de semences. L’enseignement de cet outil intègre les initiatives d’éclosion des connaissances et de compétitivité au niveau international des agents des différents ministères en général et des agents du ministère de l’Agriculture en particulier. « Si plusieurs secteurs de développement se sont emparés de ces outils pour l’épanouissement de leurs activités, celui de l’agriculture qui emploie plus de la moitié de la population de notre continent reste encore en arrière du peloton » s’indigne Noël Emmanuel Mbemba, directeur du Cndist.

Le directeur du Centre national de documentation et d’information scientifique et technique estime que notre agriculture ne peut être performante si ce secteur continue de fonctionner sur les vieux clichés et les moyens obsolètes et si, les acteurs agricoles n’intègrent pas l’usage des nouveaux instruments d’échange dans leurs activités.

Le ministre de la Recherche scientifique a encouragé cette initiative. Il a mis l’accent sur la nécessité de l’innovation, de la créativité, de l’accessibilité à l’information scientifique, de la formation et de la collaboration. « Les outils actuels comme le web 2.0, le haut débit, les NTIC, favorables à la gestion des bases de données, laisse à entreprendre des grands défis pour nos chercheurs (…). Ils sont aussi une réponse aux attentes de la société et aux besoins de compétitivité » a indiqué le ministre Bruno Jean Richard Itoua.