Nzango : une compétition gagnée par l'équipe Confrérie pour célébrer le 70e anniversaire de la basilique Sainte-Anne

Lundi 22 Juillet 2013 - 16:50

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L’équipe a pris le dessus sur celle du Mouvement des jeunes, par 33 à 30, dans une finale qui n’a pas eu de deuxième mi-temps

 

La rencontre figurait parmi les activités inscrites dans l’agenda des festivités marquant le 70e anniversaire de la basilique Sainte-Anne du Congo. Avant d’entrer dans le vif du sujet, le 28 juillet, un tournoi de Nzango a été organisé dimanche 21 juillet, ainsi que d’autres activités collatérales. La compétition, opposant quatre équipes venues de plusieurs paroisses catholiques de Brazzaville, s’est soldée sur le triomphe de Confrérie.

Les femmes de cette équipe n’ont, en effet, pas laissé le temps à leurs adversaires de faire le jeu puisqu’elles ont dominé la finale de bout en bout. Dès l’entame de la rencontre, Confrérie amorçait les assauts que Le mouvement des jeunes n’a pas pu contenir. Ainsi, le compteur des points de l’unique partie de la rencontre s’est arrêté à 8 contre 4, en faveur de Confrérie. La deuxième mi-temps a été effacée de l'ordre du jour d'autant plus que l’arbitre a décidé de l’arrêt du match, faute de temps.

Pour déterminer le champion du tournoi, le corps arbitral a additionné les points de l’ensemble des matchs livrés par les finalistes. Ainsi, Confrérie passait en tête avec 33 points pour avoir battu Fraternité 25 à 4. Le Mouvement des jeunes se positionnait sur la deuxième marche du podium avec 30 points puisque les fillettes de cette équipe ont cloué leurs mères quinquagénaires de Sacré-Cœur 26 à 20. Cette compétition de Nzango était précédée d'un tournoi de football qui a oppoé quatre équipes de jeunes catholiques brazzavillois.

La basilique Sainte-Anne souvenir de la France libre

En 1937, le père Nicolas Moysan, chargé de l’évangélisation des Bangala (ensemble des groupes ethniques bordant le fleuve Congo à l'époque du Moyen-Congo) reçoit l’ordre de fonder la mission de Poto-Poto. Trois ans plus tard, la France, sous occupation allemande, trouve un nouveau souffle à Brazzaville, alors capitale de l’Afrique équatoriale française. L’architecte, Roger Erell, figure parmi les arrivés de France. Il esquissa les formes architecturales de l’actuelle église dont la construction fut lancée la même année, par monseigneur vicaire apostolique de Brazzaville, Paul Biechy.

Le révérend père Nicolas Moysan, supérieur religieux du district et curé de Poto-Poto, choisit l’emplacement avant de réunir les dons. Le premier coup de pioche est donné en mars 1943. Pierre après pierre, la basilique Sainte-Anne du Congo est érigée le 28 juillet de la même année. La date n’a pas été choisie au hasard puisque selon le calendrier liturgique, le 28 juillet symbolise la célébration de la fête dédiée à Sainte-Anne dont le sanctuaire porte le nom.

Le 28 juillet prochain, la basilique Sainte-Anne totalisera donc 70 années d’existence. Plusieurs activités sont prévues à cet effet. Des conférences débats seront notamment organisées le 27 juillet, sur les thèmes : « Sainte-Anne sanctuaire souvenir de la France libre » et « Sainte-Anne dans la beauté architecturale de Brazzaville ». Ces conférences seront précédées d’une exposition de photos, le 25 juillet, pour permettre au public de découvrir les différentes étapes de la construction de la célèbre basilique. La commémoration des 70 ans de la basilique Sainte-Anne, suivant les activités programmées, sera à la fois religieuse et historique.

 

 

 

Rominique Nerplat Makaya

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Confrérie, l'équipe championne Photo 2 : La basilique Sainte-Anne du Congo fête ses 70 années.